Amy Barrette vit le meilleur des deux mondes

Par Sandro Célant 20 octobre 2017
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Une des plus jeunes membres de l’équipe médicale canadienne, Amy Barrette (5e à partir de la gauche sur la première rangée) a vécu une expérience inoubliable lors des récents Mondiaux de gymnastique disputés à Montréal. Photos courtoisie

Une des plus jeunes membres de l’équipe médicale canadienne, Amy Barrette (5e à partir de la gauche sur la première rangée) a vécu une expérience inoubliable lors des récents Mondiaux de gymnastique disputés à Montréal. Photos courtoisie

Baie-Comeau – La Baie-Comoise Amy Barrette vient de vivre une expérience sportive qu’elle n’oubliera pas de sitôt à la suite des récents Mondiaux de gymnastique disputés au stade olympique de Montréal.

La thérapeute athlétique chez le Drakkar n’a pas pris part au récent voyage de l’équipe dans l’ouest de la province et avait une très bonne raison pour motiver son absence, car un dossier encore plus gros l’attendait.

La jeune femme de 25 ans a plutôt passé la semaine complète dans la métropole en tant que membre officielle de l’équipe médicale attitrée pour suivre et traiter les gymnastes en provenance de plus de 82 pays du monde.

Le mandat était de taille, mais combien stimulant pour cette passionnée du sport. « En réalité, j’ai vécu le meilleur des deux mondes sur le plan médical, mais aussi pour ma discipline préférée que j’ai commencé à pratiquer à l’âge de trois ans », a-t-elle avoué, encore émerveillée par l’ampleur de l’événement.

Intérêt

Le processus de sélection pour faire partie de l’équipe médicale remonte à plus d’un an. « Quand j’ai appris que les Mondiaux se dérouleraient à Montréal, j’ai tout de suite été interpellée. J’ai rempli les dossiers de candidature avant d’obtenir la confirmation de ma place environ un mois avant les championnats. »

Une des plus jeunes thérapeutes du groupe, Amy était aux premières loges près des sites officiels pour les différentes épreuves. « Que ce soit sur le plan sportif ou médical, je ne pouvais demander mieux. Notre mandat était d’intervenir rapidement auprès des athlètes blessés avant de les référer aux médecins attitrés pour faire leur suivi. »

Plusieurs grandes vedettes ont malheureusement vu leur compétition prendre fin abruptement. La spécialiste locale a d’ailleurs été la première à traiter la Roumaine et grande favorite, Larisa Iordache, blessée au tendon d’achille lors de sa routine au sol.

Souvenirs

Une chose est sûre. Les souvenirs sont nombreux et resteront gravés à jamais pour cette dynamique rouquine qui, 22 ans plus tard, continue de s’impliquer comme entraineure au sein du club local de gymnastique.

La médaille d’argent de la Canadienne Ellie Black (une première dans l’histoire du pays) et l’opportunité de côtoyer de près la reine des Jeux olympiques de 1976, l’unique Nadia Comaneci, sont parmi les autres faits d’armes de cette semaine mémorable.

« Cela a été toute une aventure. Avec plus de 80 pays impliqués, la communication constituait un beau défi, mais tout s’est très bien déroulé. La fédération internationale a émis des commentaires positifs sur notre travail et j’en suis très fière. Je recommencerais le tout demain matin. »

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