Claude Soucy découvre le monde un voyage après l’autre

Par Charlotte Paquet 26 Décembre 2015
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Baie-Comeau – Claude Soucy a toujours voyagé. Depuis sa retraite en 2013, sa soif de découvrir le monde a cependant monté d’un cran. L’année qui se termine a été particulièrement féconde pour lui, mais celle qui s’en vient démarrera littéralement sur les chapeaux de roues.

Le grand voyageur devant l’éternel est de retour à Baie-Comeau depuis le début de décembre, mais quittera à nouveau le Québec le 3 janvier pour une période de quatre mois, rien de moins.

Sa feuille de route de 2015 comprend notamment une expédition de près d’un mois en Alaska et au Yukon. Il l’a réalisée au cours de l’été en autonomie complète au sein d’un groupe d’une dizaine de personnes. Il était le seul Canadien. Ses compagnons provenaient de la France. Le trekking et la descente de rivières en canot, entre autres, ont fait partie de leur quotidien.

Le Baie-Comois en était à son deuxième voyage en Alaska et son troisième au Yukon en quelques années.

À la mi-septembre, Claude Soucy est reparti à la découverte du monde, cette fois-ci au Guatemala pour une première expérience d’aide humanitaire. Six semaines plus tard, direction Maroc pour trois semaines. Avant de rentrer au bercail, il a passé une semaine en France où il dit avoir été reçu comme un roi par les amis français qu’il s’est faits à l’été 2015.

Début d’année en lion

Bien des gens en seront encore à digérer les abus du temps des Fêtes quand, le 3 janvier, Claude Soucy et son copain Sylvain Claveau, un autre Baie-Comois avide de voyages, embarqueront à bord de l’avion qui les mènera en Thaïlande. «On part pour deux mois avec sac au dos. On ira en Thaïlande, puis en Birmanie, avant de revenir en Thaïlande», souligne-t-il.

Les deux aventuriers seront de retour à Montréal le 28 février. Claude Soucy restera là-bas puisque le 5 mars, il s’envolera pour le Paraguay où il participera à une deuxième expérience humanitaire d’un mois. Après, il convergera vers le Brésil et l’Argentine, toujours sac au dos. Il reviendra finalement au Québec le 17 avril.

Curiosité

Son goût développé pour les voyages, Claude Soucy l’explique d’abord par sa très grande curiosité.

«Je crée ce que je vis. Je vais voir ce qui se passe et après je me fais mon idée. Je pense que c’est ma manière à moi d’aller à l’école» – Claude Soucy.

Il voit les voyages comme un trait de sa personnalité. «J’ai toujours fait ça. Je ne suis pas quelqu’un de stable à la maison avec femme et enfants», ajoute-t-il, rappelant qu’il a multiplié les descentes de rivières âgé dans la vingtaine.

Parcourir le globe l’aide à comprendre le monde qui l’entoure. «Ça aide aussi à comprendre que ce n’est peut-être pas si différent de ce qu’on vit», dit-il. Son voyage au Maroc lui a permis de réaliser que les jeunes ne fréquentent pratiquement plus les mosquées, que des villages sont en train de fermer puisque les gens préfèrent vivre en ville et que les femmes vont à la plage et se font bronzer tout comme ici.

Un jour à la fois

Claude Soucy vit un jour à la fois. Depuis qu’il a pris sa retraite de l’aluminerie Alcoa, il voyage cependant beaucoup.

Si l’argent vient qu’à lui manquer pour qu’il puisse vivre sa passion, le grand voyageur sait déjà ce qu’il fera. Il se trouvera un boulot pendant un temps avant de repartir à la découverte du vaste monde. Sa philosophie de vie est toute simple finalement.

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