Elle vient de courir à New York – Un 10e marathon inoubliable pour Danielle Pedneault!

Baie-Comeau – Célébrer son 10e marathon en carrière en prenant le départ du prestigieux Marathon de New York. Danielle Pedneault pouvait difficilement demander mieux pour souligner l’événement.

La marchande de vitesse de Pointe-aux-Outardes a vécu quelque chose d’unique, le 5 novembre, en relevant le défi du plus gros marathon au monde avec ses 51 000 coureurs et coureuses sur les rangs.

Qualifiée et inscrite depuis le mois de janvier, cette grande passionnée a couru et attendu avec impatience cette occasion spéciale et n’a vraiment pas été déçue de cette belle aventure dans la Grosse pomme.

Toujours bien préparée, elle s’est présentée là-bas confiante de terminer, sans avoir d’objectif précis. L’athlète élite a de nouveau respecté son plan de course, qui lui a permis de franchir le fil d’arrivée en un temps officiel de 3 heures, 13 minutes et 44 secondes.

Impressionnée

« J’avais bien hâte de voir comment serait l’organisation d’un tel événement. J’ai été impressionnée par la fluidité des différentes étapes et sur le parcours aussi. Il y a beaucoup de monde, mais ça circule. Évidemment, il y a une armée de bénévoles et ils affichent tous un beau sourire », a louangé l’aspirante nord-côtière.

Après s’être élancée sur le pont de Verrazano de Staten Island vers Brooklyn, Danielle a côtoyé cette marée humaine pour ensuite sillonner les rues des cinq arrondissements de New York tout en vivant les ambiances différentes de Brooklyn, Queens, le Bronx et Manhattan.

« Le moment que j’ai trouvé un peu plus difficile a été autour du 35e km. La 5e avenue, c’était une longue montée peu prononcée, mais qu’il fallait bien gérer, surtout en fin de parcours. Heureusement, l’énergie et la motivation étaient toujours au rendez-vous, surtout que j’avais eu la surprise d’être encouragée à ce moment par des amis qui étaient sur place ».

Central Park

À la suite de cette étape plus exigeante, la coureuse a fait son entrée dans Central Park pour les tous derniers kilomètres. La foule était bien présente pour soutenir et souligner l’effort des athlètes.

« Mon chum que j’avais vu au mille 11 était placé à environ un kilomètre de la fin pour m’encourager. À partir de là, ça s’est passé super vite. Les nombreux spectateurs nous propulsaient vers la ligne d’arrivée que j’ai franchie, soulagée, très fière et satisfaite de ma course », a conclu celle qui reviendra à la charge à Boston en avril 2018.