Le temps des études est terminé, clame un comité de citoyens

Par Steeve Paradis 20 Décembre 2017
Temps de lecture :

Baie-Comeau – Le comité de citoyens pour l’avancement de la Côte-Nord en a marre que Québec revoit les études déjà existantes, autant en ce qui concerne la construction d’un pont sur le Saguenay que le prolongement de la route 138 en Basse-Côte-Nord. Le moment est venu de bouger, clame-t-il, et il compte prendre les actions nécessaires pour ce faire.

« On pourrait carrément s’en passer, du bureau de projet du pont », a d’ailleurs lancé le porte-parole du comité, Richard Bélanger, surtout qu’il dit avoir appris que ce bureau aurait trois ans pour mener ses travaux à bien. « On n’est plus rendus là, surtout qu’il n’y a pas grand-chose qui a évolué depuis les dernières études », ajoute-t-il.

En entrevue avec Le Manic, M. Bélanger pointe le nouveau pont de la région de Narvik, en Norvège, comme comparatif valable pour le pont sur le Saguenay. « C’est semblable à ce qui s’adapterait aux conditions de terrain d’ici », soutient-il en établissant son cout probable à 325 M$.

Outre le pont, le comité de citoyens exige aussi le prolongement de la 138 jusqu’à Vieux-Fort, ce qui permettrait de se rendre jusqu’à Blanc Sablon sans interruption. « On vise le désenclavement de la Côte-Nord, autant à l’ouest qu’à l’est », enchaîne Richard Bélanger.

Dans son communiqué, le comité déclare que ce désenclavement est nécessaire « dans le but de mettre fin au processus de désintégration socio-économique de la région et à terme d’assurer le développement économique, touristique et culturel de la Côte-Nord ainsi que la sécurité de la population ».

Actions conjointes

Le comité de citoyens vient de tenir une seconde réunion de coordination avec la coalition Union 138, qui vise essentiellement les mêmes objectifs. « On regarde pour optimiser nos actions et développer une stratégie commune », explique le porte-parole.

Après la période des Fêtes, le comité de citoyens pour l’avancement de la Côte-Nord demandera à tous les conseils municipaux et des MRC de la région l’adoption de résolutions incitant le gouvernement « à bouger le plus vite possible ». Une pétition en ligne sera aussi mise en place.

Partager cet article