Les Métaux canadiens obtiennent leur bail d’exploitation exclusif

Par Charlotte Paquet 12 octobre 2017
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Hubert Vallée est président et chef des opérations des Métaux canadiens. Photo courtoisie

Hubert Vallée est président et chef des opérations des Métaux canadiens. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec vient d’octroyer aux Métaux canadiens un bail d’exploitation exclusif pour la propriété Langis, un dépôt de silice situé à Saint-Vianney. Il est émis après plus de deux ans d’études et de consultations publiques.

« D’avoir le bail, c’était la dernière condition à remplir pour l’obtention du certificat d’autorisation par le ministère de l’Environnement », précise Hubert Vallée, président et chef des opérations de l’entreprise. Il s’attend à des nouvelles positives en ce sens dans les prochaines semaines.

Une fois le certificat d’autorisation en poche, Les Métaux canadiens auront les coudées franches pour l’extraction et la vente de quartz provenant de son gisement. « On pense qu’il y a un marché actuellement. On a trois groupes sont qui sont intéressés à acheter du quartz et ça permettrait de générer des rentrées d’argent », explique le grand patron.

Selon M. Vallée, le développement de ce segment donnera de la visibilité à l’entreprise dans différents marchés, en plus de démontrer que la carrière de St-Vianney « peut être utile dans le monde industriel ».

Usine à Baie-Comeau

Les revenus générés de la vente de quartz seraient d’ailleurs bienvenus pour la poursuite du projet d’usine d’alliage de silicium que les Métaux canadiens veulent construire dans le parc industriel Jean-Noël-Tessier à Baie-Comeau au cout de 300 M$.

Rappelons que l’objectif est toujours de lancer la phase de construction au cours de l’année 2019 en vue d’un début d’exploitation en 2020, même si ce n’est qu’avec une seule fournaise en marche.

Par contre, comme l’argent demeure toujours le nerf de la guerre, Les Métaux canadiens devront s’assurer du financement nécessaire. Les nombreuses étapes remplies ces derniers mois par l’entreprise, M. Vallée les compare à la construction du solage d’un bâtiment.

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