Pas de moisissures à la prison de Baie-Comeau

Par Charlotte Paquet 21 juin 2017
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Des travaux de réparation seront bientôt effectués pour effacer les traces laissées par l’émeute de novembre 2015 à l’établissement de détention de Baie-Comeau. Photo Le Manic.

Des travaux de réparation seront bientôt effectués pour effacer les traces laissées par l’émeute de novembre 2015 à l’établissement de détention de Baie-Comeau. Photo Le Manic.

Baie-Comeau – Une firme spécialisée en qualité de l’air conclut à l’absence de contamination aux moisissures à l’Établissement de détention de Baie-Comeau, malgré le rapport médical d’un détenu laissant entendre le contraire.

On se souviendra qu’en mai, un détenu a été hospitalisé pendant une quinzaine de jours à la suite de problèmes pulmonaires. Un médecin avait expliqué son état de santé par une exposition à des moisissures. Ses ennuis pouvaient avoir été causés ou exacerbés par ces présumés moisissures.

Or, vendredi, la Société québécoise des infrastructures du Québec (SQI), propriétaire du bâtiment de la rue Mance, a confirmé que les résultats obtenus par la firme démontrent qu’il n’y a aucun problème de qualité de l’air à la prison. Tous les paramètres vérifiés, notamment l’empoussiérage, la température et le taux d’humidité, respectent les normes.

« Ce qu’il y a dans l’air ambiant est adéquat. Il n’y a pas de problème de moisissures à la prison de Baie-Comeau », précise Martin Roy, porte-parole de la SQI.

M. Roy ajoute cependant que des traces de ce contaminant ont été trouvées dans l’analyse des frottis effectués dans les salles de bains, que ce soit au niveau des joints de silicone autour des douches ou des baignoires ou encore des coulis de céramique dans les espaces de vie des détenus. « Mais ça n’affecte pas la qualité de l’air », insiste-t-il.

Désinfection recommandée

La firme spécialisée recommande une désinfection des joints contaminés. C’est le ministère de la Sécurité publique qui assurera la suite des choses. La désinfection des surfaces visées sera effectuée, confirme sa porte-parole, Alexandra Paré.

Cette dernière tient cependant à préciser que l’entretien ménager des secteurs de vie, ce qui inclut les cellules, l’aire commune et les sanitaires communs, est sous la responsabilité des personnes incarcérées qui y sont hébergées.

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