Reina Savoie-Jourdain vise la mairie de Baie-Comeau

Par Charlotte Paquet 11 octobre 2016
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Reina Savoie-Jourdain sera candidate à la course à la mairie de Baie-Comeau en novembre 2017. Enclenchée depuis un an et demi, sa réflexion est terminée.

Reina Savoie-Jourdain sera candidate à la course à la mairie de Baie-Comeau en novembre 2017. Enclenchée depuis un an et demi, sa réflexion est terminée.

Baie-Comeau – À un an des prochaines élections municipales à Baie-Comeau, la conseillère Reina Savoie-Jourdain joue cartes sur table : elle briguera les suffrages à la mairie en novembre 2017. Même que certains de ses collègues à la table du conseil pourraient l’imiter.

Le maire Claude Martel a déjà annoncé depuis longtemps qu’il tirera sa révérence de la scène politique à la fin du présent mandat. À près de 70 ans, il considère que le temps est venu de passer le flambeau. Or, ce flambeau, Reina Savoie-Jourdain est prête à le saisir. Elle le lorgne depuis un certain temps déjà.

« Ma réflexion, je la fais depuis un an et demi, car aller à la mairie, ce n’est pas quelque chose que tu décides à quelques mois de l’élection », explique la conseillère du quartier Sainte-Amélie depuis 11 ans. Si elle a décidé de plonger, c’est parce qu’elle est convaincue de ses capacités à propulser la municipalité plus haut.

Quand elle a été réélue sans opposition en 2013, elle s’est donné la mission de remettre Baie-Comeau sur les rails de l’économie. Aujourd’hui, elle considère avoir apporté sa contribution en ce sens. « Pendant ces trois ans-là, je me suis beaucoup consacrée à cette partie-là de mon rôle de conseillère, mais aussi au sein de comités qui favorisent l’économie », note-t-elle. La conseillère préside Croisières Baie-Comeau et la Société d’expansion et représente la Ville au Jardin des glaciers, entre autres choses. « Quand je suis arrivée à la Société d’expansion, c’était clair dans ma tête qu’ici, on fait de la business», indique-t-elle, rappelant notamment le projet de Mason Graphite.

L’aspirante candidate à la mairie veut générer de l’économie afin de réussir à soulager le compte de taxes des contribuables. « C’est un travail de longue haleine, mais je ne lâche pas. J’ai de la ténacité », assure-t-elle.

Puisque le maire Claude Martel remplit le poste de préfet de la MRC de Manicouagan, Reina Savoie-Jourdain occupe le siège dévolu à la Ville de Baie-Comeau à la table des maires depuis trois ans. Elle précise que cette participation lui apporte un bagage d’expériences plus vaste, notamment au chapitre des règles gouvernementales.

En réflexion ou pas

Plus d’un conseiller municipal à Baie-Comeau pourrait être intéressé par le fauteuil de maire à l’élection de novembre 2017. Le Manic les a interpellés un à un pour prendre leur pouls.

Yvon Boudreau (Saint-Georges) considère prématuré à ce moment-ci d’annoncer quoi que ce soit pour une course à la mairie, mais avoue qu’il n’élimine pas cette possibilité. « Ça peut être une option, mais c’est trop tôt actuellement », dit-il. Celui qui poursuit un quatrième mandat (non consécutif) comme conseiller considère être « probablement celui qui est le plus impliqué » parmi ses collègues de la table du conseil municipal. Il s’investit notamment dans une dizaine de comités comme représentant de la Ville de Baie-Comeau.

Élu en mai, le nouveau conseiller du quartier La Chasse, Yves Montigny, affirme ne pas être en réflexion pour le moment. « J’ai fait un apprentissage important depuis l’investiture au Parti québécois (où il était candidat), soit de laisser le temps faire son œuvre et ne pas réfléchir trop vite. Alors je ne suis pas encore en mode réflexion sur ce sujet. Il y a trop d’implications. Je me concentre sur mes mandats actuels », souligne-t-il.

Sébastien Langlois (Saint-Sacrement), Carole Deschênes (N.-A.-Labrie) et Léa Thibault (Sainte-Amélie) et confirment clairement n’avoir aucune visée en ce sens. De son côté, Alain Charest (Trudel), concède aussi n’avoir aucune intention pour la mairie de Baie-Comeau, mais ajoute que la prochaine élection est encore loin dans le temps et que bien de l’eau pourrait couler sous les ponts d’ici là.

Le Manic a été incapable de joindre le conseiller du quartier Mgr-Bélanger, Réjean Girard.

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