Un rayon de soleil dans la vie des femmes atteintes d’un cancer

Par Charlotte Paquet 23 septembre 2016
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Baie-Comeau – Le centre de services de la Société canadienne du cancer (SCC) à Baie-Comeau a  souligné son troisième anniversaire d’existence non pas avec des ballons et de la musique, mais par un déménagement. Depuis juin, il accueille sa clientèle au 217, boulevard La Salle, dans l’immeuble du Centre de bénévolat Manicouagan.

Depuis son ouverture en septembre 2013, l’organisme logeait au 600, rue Jalbert, dans un édifice appartenant à la Commission scolaire de l’Estuaire. Or, il lui a fallu se trouver un nouveau toit puisque la propriétaire souhaitait reprendre possession du local.

Véritable porte d’entrée des services de la Société canadienne du cancer chez nous, le prêt de prothèses capillaires demeure le plus connu, c’est un fait. Pour la modique somme de 20 $, une femme qui a perdu ses cheveux à la suite de traitements de chimiothérapie peut repartir avec la prothèse de son choix et les produits d’entretien nécessaire. Pas moins de 35 styles différents sont offerts, que ce soit au chapitre de la longueur ou encore de la couleur des cheveux, tantôt naturels, tantôt synthétiques.

Le bonheur qui se lit sur les visages des femmes lors des essayages, ça n’a pas de prix, selon la bénévole Ginette Girard. « Quand tu les vois contentes, c’est notre récompense », indique-t-elle. « On est des femmes, c’est important les cheveux », renchérit Virginie Gagnon, agente de services à la communauté au bureau régional Saguenay-Lac-Saint-Jean/Chibougamau/Côte-Nord de la SCC.

L’organisme met aussi à la disposition des gens des foulards, des tubes et des bonnets tout à fait gratuitement. C’est aussi le cas pour les prothèses mammaires temporaires en tissu.

La clientèle

En trois ans, une centaine de femmes ont frappé à la porte du centre de services pour obtenir une prothèse capillaire. Elles provenaient de la Manicouagan, mais également de Forestville, des Escoumins et d’ailleurs.

Ces combattantes d’un cancer ont été reçues par l’une ou l’autre des quatre bénévoles en place. Outre Mme Girard, Danielle Roy, Pauline Landry et Normande Bélanger donnent de leur temps pour aider les autres.

Le centre de services est connu, mais pas assez, déplorent Virginie Gagnon et Ginette Girard. « Quand on n’est pas touché par la maladie, on ne cherche pas trop à connaître les services. Mais quand arrive la maladie, on ne sait pas trop vers où se tourner », conclut l’agente de services à la communauté.

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