Une rencontre au sommet pour l’obtention du titre ultime

1 mai 2013
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Baie-Comeau – Les partisans du Drakkar ne pouvaient espérer mieux comme opposant pour cette première finale en 16 ans d’histoire, en affrontant les Mooseheads d’Halifax. Non seulement, il s’agit d’un duel entre la première et la deuxième position du classement général au terme de la saison régulière, mais la rencontre d’un certain Nathan MacKinnon.

Éric Poirier

La tâche s’annonce toutefois ardue pour les Nord-Côtiers, puisque les Mooseheads ont connu une saison tout à fait exceptionnelle. En plus d’avoir été couronnés premiers au classement de la Ligue Canadienne de Hockey (LCH), les hommes de l’entraîneur-chef Dominique Ducharme ont récolté pas moins de 58 victoires en 68 sorties cette saison, égalant ainsi la marque préalablement établie par trois autres équipes dans l’histoire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Si le Drakkar compile présentement une excellente fiche en séries éliminatoires, avec 12 gains, contre deux échecs en 14 matchs, on peut en dire autant des orignaux, qui demeurent invaincus depuis la fin du calendrier régulier, en plus de connaître une séquence de 29 matchs sans revers en temps régulier.

Au-delà des statistiques d’équipe, les Mooseheads possèdent le meilleur trio de joueurs du circuit Courteau, avec dans ses rangs Nathan MacKinnon, Jonathan Drouin et Martin Frk. À cela on ajoute, les Stefan Fournier, Stephen MacAulay et quelques autres qui ne donnent pas leur place.

En défensive, le colosse Konrad Abeltshauser est de loin le pilier des arrières chez les Mooseheads. D’autres joueurs comme Weegar MacKenzie (champion dans la colonne des plus et des moins dans la LHJMQ en saison régulière, avec un total de plus 55) et Brendan Duke représentent d’autres excellents défenseurs pour la formation d’Halifax. Devant le filet, le jeune Zachary Fucale excelle depuis son arrivée dans le circuit l’an dernier. Malgré son jeune âge (17 ans seulement), le cerbère présente des statistiques tout à fait impressionnantes.

Pour l’ensemble de ces raisons, cette ronde finale sera le plus grand défi du Drakkar. Présentement, les joueurs se comportent très bien, en plus de respecter à la lettre le plan de match de l’entraîneur soir après soir. Si tous les joueurs travaillent dans la même direction, le Drakkar pourrait donner de la difficulté aux orignaux. Malgré le fait que la troupe baie-comoise s’est inclinée lors des deux duels de la saison régulière (6 à 2 et 3 à 1), elle pourrait causer bien des maux de tête aux favoris. On se souviendra que lors du dernier match Mooseheads – Drakkar, à Baie-Comeau, au début du mois de février, la situation aurait peut-être tourné à la faveur des troupes de l’entraîneur-chef Éric Veilleux advenant un but tôt dans la rencontre.

Pour ajouter à la motivation du Drakkar, l’équipe retrouvera une foule baie-comoise intimidante au centre Henry-Leonard, qui fait jaser d’elle depuis le début des séries éliminatoires. De plus, l’effet Nathan MacKinnon devrait sans doute aider à agrémenter la rivalité entre les deux clubs. On se souviendra que ce dernier avait refusé d’enfiler l’uniforme du Drakkar, à la suite de sa sélection à l’encan de la LHJMQ, il a près de deux ans. Pour parvenir à leur objectif, les Nord-Côtiers devront faire preuve de discipline, s’ils espèrent vaincre la formation de la Nouvelle-Écosse. En jetant un coup d’œil sur ces aspects, tous les éléments sont en place pour offrir une série qui devrait en mettre plein la vue aux nombreux amateurs de hockey junior québécois.

Photo : Le Drakkar devra neutraliser Nathan MacKinnon et son partenaire Jonathan Drouin, tout au long de la série, s’il espère mettre la main sur une première Coupe du Président dans l’histoire de la concession. (Metro News Halifax)

 

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