«Un club qui va ressembler beaucoup à l’an passé!» – Éric Veilleux

10 septembre 2013
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Baie-Comeau – Les partisans qui ont apprécié l’édition 2012-2013 du Drakkar de Baie-Comeau seront heureux d’appendre que l’identité de l’équipe n’a pas vraiment changé cette année, puisqu’un imposant noyau de vétérans et un bon groupe de jeunes prêts à tous faire pour obtenir le succès espéré seront de retour.

Éric Poirier

«Nous n’aurons pas de gros marqueurs et je pense que nous allons avoir besoin de la contribution de tous le monde. L’équilibre entre nos trios sera important. L’équilibre de notre attaque versus notre défensive le sera également et je pense encore que nous allons bien jouer défensivement. On risque d’être aussi physique que l’an passé, c’est le style de jeu que nos joueurs préconisent», affirme l’entraîneur-chef, Éric Veilleux, lorsqu’on lui demande quels seront les principales forces de sa formation cette saison.

L’année dernière, les succès du Drakkar sont venus de plusieurs hockeyeurs. En ce sens, le trio Boudreau, Zykov et Girard aura été l’un des plus menaçants dans le circuit Courteau. Reste à voir s’ils seront en mesure de récolter le même succès qu’en 2012-2013. Pour cette raison, le dirigeant reste sur ses gardes quand on parle de la prochaine campagne. «Notre succès va dépendre du rendement des plus jeunes. Les Boudreau, Grégoire et Zykov, comment vont-ils réagir, on ne peut pas prédire à l’avance quelle sorte de saison ils vont avoir. Par contre, notre noyau de joueurs reste le même et celui-ci a beaucoup de leadership et nous allons commencer la saison avec ça», soutient M. Veilleux.

Les attentes

L’entraîneur-chef ne s’en fait pas trop avec les prédictions, qui placent le Drakkar dans le haut du classement et peut-être même comme aspirant à la prestigieuse Coupe du Président. Il se concentre sur son travail et sur ce qu’il est en mesure de contrôler. Pour cette raison, il prend ces pronostiques avec un grain de sel. «Pour ce qui est des attentes, c’est surtout pour les journalistes, la télévision et la radio! L’an passé, est-ce que les espérances étaient autant élevées? Je crois que non, mais au bout du compte nous avons le même noyau de joueurs et, comme l’an passé, plusieurs vétérans sont de retour, c’est pourquoi on parle d’une situation semblable à la dernière saison», dicte-t-il.

Une question de progression

À cela, Éric Veilleux n’hésite pas à dire qu’il y a de l’opposition dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Même s’il considère avoir une bonne équipe entre les mains, il demeure terre-à-terre et il est conscient qu’un passage à vide peut coûter quelques rangs sur le classement général en fin de saison. «D’une façon ou d’une autre, la parité est tellement élevée dans notre ligue que tu n’es pas en mesure de savoir ce qu’il peut arriver. Je l’ai dit, l’an passé on perdait trois matchs de plus et on se ramassait en sixième position. L’important dans tout ça, c’est de bien progresser durant la saison régulière pour arriver extrêmement prêt lors des séries éliminatoires. J’ai toujours coaché de cette manière et je ne changerai pas», explique celui qui est de retour derrière le banc du Drakkar pour une deuxième saison.

Combativité

L’identité de la formation ne changera pas en 2013-2014. L’entraîneur-chef croit avoir un bon groupe de travailleur qui jouera pour le logo devant et non pas le nom qui se retrouve derrière l’uniforme. «Nous allons avoir des joueurs combatifs qui ne lâcheront pas. Notre leader est Félix Girard et les Ranger, Zykov, Grégoire, Turbide jouent comme leur capitaine et c’est le genre d’équipe que nous avons. Ils combattent et ne lâchent jamais. Nous ne sommes pas les plus gros, mais cela ne nous empêche pas de toujours avoir la pédale dans le plancher», assure celui qui figurait parmi les candidats pour le titre d'entraîneur de l’année dans le circuit Courteau, au terme de la dernière saison.

Photo : L’entraîneur-chef Éric Veilleux en sera à deuxième saison derrière le banc du Drakkar. Malgré les succès obtenus en 2012-2013, il demeure terre-à-terre et il est conscient qu’il reste beaucoup de travail à faire avant les prochaines séries éliminatoires. (Archives Le Manic/Charles-Olivier Boulianne)

 

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