Une première mission internationale pour les jumelles Decelles

2 septembre 2014
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Baie-Comeau – C’est maintenant officiel. Les sœurs Kim et Emy Decelles relèveront leur toute première mission internationale, au mois de septembre, dans le cadre du Grand Prix Junior de patinage artistique d’Estonie.

Sandro Célant

Les deux jumelles de 16 ans ont appris cette superbe nouvelle au cours des derniers jours, après avoir reçu un courriel mémorable de la part des dirigeants de Patinage Canada.

Kim et Emy partiront donc en direction de l’Europe du Nord, du 24 au 28 septembre, et feront partie de la délégation canadienne impliquée dans cette épreuve d’envergure (cinquième d’une série de sept) sur la scène élite.

Inscrites en division junior, les deux frangines pourront vivre une autre expérience unique, qui couronne brillamment tout le travail accompli au cours des dernières années. Il s’agit d’une opportunité en or.

Comble de joie

Inutile de préciser que la joie était à son comble au sein du clan familial, autant du côté des patineuses que de leur père, Pascal, ainsi que leur mère et entraîneure, Karen Sauvageau.

«Avec l’ajout du triple lutz au sein de leur nouveau programme, on savait que les filles possédaient les éléments nécessaires pour être en mesure de satisfaire les critères. Les responsables ont observé leurs performances aux récents défis de Détroit et Pierrefonds et il semble bien qu’ils ont apprécié», a confié la maman avec fierté.

Toujours aussi modestes et réservées, Kim et Emy ont accueilli l’annonce avec beaucoup d’enthousiasme. «C’est vraiment le fun et cela représente une belle récompense. Cela prouve aussi que tout est possible, même quand tu demeures en région éloignée», ont résumé les deux gentilles sœurettes.

Fait rare

Il faut remonter à de nombreuses années avant de voir un ou des membres du club de patinage artistique de Baie-Comeau prendre part à une compétition internationale. À l’époque, Josée Arseneault s’était envolée en direction de l’Allemagne.

«C’est une bonne nouvelle pour les filles, mais également pour notre club ainsi que pour toute la Côte-Nord. Ce n’est pas évident de pratiquer le sport et d’être en mesure de suivre et rivaliser avec les grands centres», a reconnu l’entraîneure-chef du CPA.

Karen Sauvageau avoue qu’elle est également surprise d’un tel dénouement. «Ce qui est particulier, c’est que Kim et Emy ont vécu des parcours différents tout le long de leur carrière et, aujourd’hui, après toutes ces années, elles se retrouvent au même niveau dans la conquête d’un objectif commun».

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