La Suède épate Martine Salomon

3 avril 2015
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Baie-Comeau  ­– «Les aventures internationales se suivent et ne se ressemblent pas», lance Martine Salomon à la lumière de sa plus récente expérience de bénévolat aux Championnats du monde de ski nordique, à Falun, en Suède.

Charlotte Paquet

De retour à Baie-Comeau depuis quelques semaines, Mme Salomon a encore des étincelles dans les yeux en parlant des moments magiques qu’elle a vécus là-bas, où elle faisait partie de l’équipe de trois photographes officiels. Tenu du 15 février au 2 mars, l’événement, dit-elle, s’est réellement démarqué de ses grandes expériences passées aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010 et à ceux de Sotchi en 2014, en plus des quatre années de paracyclisme à Baie-Comeau.

Falun a permis aux bénévoles internationaux une immersion totale parmi le peuple suédois. «J’ai vécu et j’ai travaillé avec eux pendant trois semaines. C’est vraiment une expérience où tu plonges dans l’environnement humain et géographique», raconte-t-elle. À peine 8 à 10 % des 2 000 bénévoles provenaient de l’étranger.

Comme photographe, Mme Salomon a également eu la chance de se retrouver aux premières loges pour voir et admirer les athlètes à l’œuvre. «Alex Harvey, il a tellement bien performé. Il était toujours dans le peloton de tête. Il passait et je mangeais la neige dans la face», souligne-t-elle pour bien démontrer sa proximité avec lui.

Celle dont le conjoint, Rock Émond, oeuvrait aussi comme bénévole à Falun se souvient de l’ambiance extraordinaire sur le site de compétition. «Il y a des journées où 50 000 personnes passaient sur le site. On vibrait avec la foule. Certaines personnes étaient sur la ligne de départ, d’autres, dans les estrades et des milliers, dans la montagne abrupte.»

Un «10 étoiles»

À Falun, les bénévoles ont été très choyés. La Baie-Comoise alloue «10 étoiles» à l’organisation, que ce soit pour la nourriture ou l’hébergement. «On a très bien mangé. Ce n’était pas des petits sandwiches sur le coin du comptoir. C’était des menus typiquement suédois, mais faits en cafétéria», raconte-t-elle.

Mme Salomon ne s’est jamais sentie dépaysée en Suède, un pays nordique. «Je me croyais sur la Côte-Nord. Les paysages ressemblent à ceux de la Côte-Nord. Ce sont aussi les mêmes réalités touristiques, agroalimentaires et aussi pour la forêt», note-t-elle.

La bénévole adore ses aventures sur la scène sportive internationale et compte bien poursuivre sur sa lancée. Selon elle, il s’agit d’une belle façon de voyager. Elle a d’ailleurs d’autres occasions dans sa mire pour les prochaines années, notamment les Jeux olympiques et paralympiques de Rio en 2016 et les Championnats du monde de biathlon en Suède en 2019. Cependant, avant tout, Toronto l’attend déjà pour les ParaPanaméricains, en août 2015. Elle occupera alors le poste de superviseure de la presse.

 

Photo : Martine Salomon et son conjoint Rock Émond ont œuvré comme bénévoles lors des derniers Championnats du monde de ski nordique, à Falun.

 

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