La relation parent-enfant prime sur tout

4 novembre 2015
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Baie-Comeau – Les derniers mois se sont déroulés sous le signe de la nouveauté au Service de supervision des droits d’accès de Baie-Comeau. En plus de lancer son premier slogan, « Pour une transition neutre et sans conflit », il vient de se doter d’une première page Facebook, une façon pour lui de se faire connaître et de transmettre de l’information pertinente aux parents.

Charlotte Paquet

Même s’il existe depuis 16 ans, l’organisme communautaire demeure méconnu. Pourtant, sa mission est on ne peut plus importante, surtout en ces années où les ruptures dans les couples pullulent. Le Service de supervision des droits d’accès vient à la rescousse quand les échanges de garde d’enfant après une séparation ou un divorce causent des problèmes pour des parents en situation conflictuelle.

L’organisme est aussi appelé pour superviser les droits de visite de papas ou de mamans aux prises avec des situations particulières qui requièrent la présence d’un tiers pour assurer la sécurité des enfants. Les problématiques sont nombreuses et peuvent toucher notamment les abus sexuels, la toxicomanie, les problèmes de santé mentale ou des lacunes dans les capacités parentales.

La demande est plus élevée pour l’échange de garde que pour la supervision des droits d’accès, mais, précise la coordonnatrice par intérim, Johanne Comeau, l’inverse s’est déjà vu dans le passé.

Recréer le quotidien

Dans ses locaux de la rue de Puyjalon, tout est pensé pour que les parents visiteurs aient la possibilité de cuisiner ou d’effectuer d’autres tâches de la vie quotidienne avec leurs jeunes, et ce, dans un environnement similaire à celui d’un appartement. Les installations comprennent un coin-cuisine, un salon aménagé, une salle de jeux et une petite salle de repos pour les enfants de six ans et moins. Les visites durent un maximum de trois heures.

Au cours de la dernière année, 21 familles représentant 104 personnes ont bénéficié des services. Il est question de 20 pères, 15 mères et 30 enfants, en plus de 24 autres adultes et 15 autres enfants concernés. Depuis deux ans, le nombre d’usagers est stable. Mme Comeau est d’avis que d’autres familles vivant des situations difficiles gagneraient à utiliser les services de l’organisme. Règle générale, il est question d’enfants de 10 ans et moins, mais il arrive aussi que des adolescents soient concernés.

Sur une base volontaire, des parents peuvent faire appel au Service de supervision des droits d’accès, mais la référence provient souvent d’une ordonnance de la Cour supérieure, du Tribunal de la jeunesse, d’avocats, de la Sûreté du Québec ou encore du Centre jeunesse Côte-Nord.

Page Facebook

Sur la page Facebook de l’organisme, créée au début du mois d’octobre, Mme Comeau publie une panoplie d’informations pour les familles. Cela va de trucs pour améliorer les compétences parentales à des idées pour l’Halloween ou encore à des données sur la santé et l’éducation.

La coordonnatrice invite les gens à consulter la page et à encourager l’organisme en cliquant J’aime.

 

Photo : La coordonnatrice Johanne Comeau (Le Manic)

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