La sylviculture sort de l’ombre

13 novembre 2015
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Selon l’Association forestière Côte-Nord, les travaux de sylviculture non commerciaux sont trop peu connus. Elle a donc réalisé une courte vidéo, afin de mieux faire connaître cette activité forestière.

Maëlle Besnard

« Les gens, quand ils vont en forêt, ils voient une coupe, ils voient un terrain préparé, mais ils ne savent pas que c’est de la préparation de terrain en vue du reboisement parce que ce qu’ils voient c’est juste du brun », raconte Dominic Bissonnette, superviseur aux opérations pour Rexforêt Côte-Nord et intervenant de la vidéo. Selon le travailleur forestier, ces opérations sont pourtant essentielles. « Ça permet d’assurer la pérennité de la ressource. La récolte c’est une partie de l’aménagement forestier, les travaux sylvicoles c’en est une autre, puis c’est indissociable », explique-t-il.

En quoi consistent les travaux sylvicoles? Pour simplifier, disons que deux cas de figure se présentent. Si la forêt se régénère d’elle-même après la récolte, les travaux sylvicoles permettront de « l’éduquer » pour lui donner les caractéristiques souhaitées pour la prochaine récolte. En revanche, si la régénération naturelle n’est pas suffisante ou que les essences désirées ne sont pas présentes, les travailleurs forestiers vont éventuellement y introduire de nouvelles espèces.« C’est des choix qu’on fait pour modeler et éduquer la forêt. Pour conserver la ressource forestière d’une part, mais aussi pour aider à obtenir un peuplement qu’on pourra récolter cinquante ou soixante ans plus tard », explique Dominic Bissonnette.

Pour en savoir plus :

 

 

Photo : Courtoisie

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