F.-A.-Gauthier : « On s’y attendait » – Maryse Brodeur, porte-parole de la STQ

Par Charlotte Paquet 27 janvier 2016
Temps de lecture :

Baie-Comeau – La Société des traversiers du Québec admet que plusieurs ajustements, modifications et réparations ont dû être apportés au F.-A.-Gauthier depuis son entrée en service à la mi-juillet, mais martèle qu’il s’agit d’une situation tout à fait normale en période de rodage.

Selon des données publiées par le quotidien Le Soleil en début de semaine, le nouveau navire de la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout, dont les coûts de construction se situent à 175 M $, a connu 128 défaillances diverses en six mois à peine.

« On s’y attendait. Ça fait partie de la réalité de la construction navale. On parle d’un bateau de huit ponts avec une série de composantes techniques et électroniques. C’est très complexe. On fait ce qu’on a à faire. On les (défaillances) les relève et on les règle. On parle d’items sous garantie », indique la porte-parole de la Société, Maryse Brodeur. Elle  rappelle  que la facture est à la charge du constructeur italien Fincantieri.

D’après Mme Brodeur, le bris au système de propulsion au GNL serait d’ailleurs sur le point d’être réglé.

La STQ a récemment annoncé que le F.-A.-Gauthier sera en cale sèche au printemps, dans le cadre de la fin de sa garantie et il n’est pas dit que le Camille-Marcoux ne fera pas office de navire de remplacement pour l’occasion. « Ça fait partie des scénarios possibles », affirme Mme Brodeur.

À lire au complet mercredi prochain. 

Partager cet article