Croisières à Tadoussac : Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre appuient l’opposition de Baie-Comeau

25 février 2016
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Sept-Îles – Deux des neuf ports d’escale partenaire dans la stratégie de développement des croisières internationales dans le Saint-Laurent, Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre, «joignent leur voix à celle de Baie-Comeau» pour dénoncer les démarches de Tadoussac qui souhaite être reconnu comme escale.

Martin Bélanger

«Nous ne pouvons pas reprocher à cette ville nord-côtière de chercher des façons de stimuler son économie. Par contre, cela va à contre-courant des efforts déployés jusqu’à maintenant par l’Association des croisières du Saint-Laurent (ACSL) pour tenter de mettre en place une stratégie cohérente en matière de croisières internationales», a mentionné le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier.

Les maires Réjean Porlier et Berchmans Boudreau (maire de Havre-Saint-Pierre) déplorent la volte-face du ministère du Tourisme qui «après avoir signifié clairement à l’ACSL qu’il n’avait pas l’intention de développer d’autres ports d’escales (…) semble maintenant supporter l’initiative de Tadoussac visant à se doter d’infrastructures d’accueil pour les croisières internationales». Les maires qualifient la situation «d’inquiétante» parce qu’elle «risque de diluer l’offre existante et de mettre en péril d’autres escales, ce qui va à l’encontre d’une stratégie cohérente de développement». Ceux-ci demandent au ministère de clarifier la situation.

Si Escale Tadoussac «martèle qu’il ne désire accueillir que des navires de 400 passagers», affirme M. Porlier, «le directeur du tourisme et de la culture de Tadoussac dit à qui veut bien l’entendre qu’ils cherchent à attirer des navires de 600 à 800 passagers». Cela fait dire au maire qu’on «ne parle plus de complémentarité, puisque cela touche directement nos efforts de consolidation et pourrait nuire à long terme à la survie des escales existantes».

 

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