Le Festival Eau Grand Air sable le champagne

Par Charlotte Paquet 13 avril 2016
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Baie-Comeau – Le Festival Eau Grand Air a décroché le prix Grand Vivat Loto-Québec, remis par le Conseil québécois des événements écoresponsables, il y a une semaine, au Cabaret du Lion D’or, à Montréal.

L’événement a remporté la palme parmi les cinq finalistes dont le budget est de 500 000 $ et moins. Ce sont les réalisations de sa deuxième édition qui ont été évaluées. Au total, neuf lauréats ont été couronnés. Le Festival Eau Grand Air est le seul en région éloignée.

La présidente Julie Dubé, la responsable du dossier écoresponsable, Isabelle Giasson, et le responsable de la programmation, Martin Thomas, étaient sur place pour recevoir le prix. Évidemment, tous rayonnaient de bonheur avec le trophée en main.

Comme l’explique la présidente, l’organisation avait posé sa candidature dans les catégories Gestion des matières résiduelles et Engagement socio-économique. Or, elle a appris qu’elle n’était finaliste ni dans l’une ni dans l’autre, bien que le jury lui ait décerné une mention de la relève dans la deuxième catégorie.

Cependant, en même temps qu’elle apprenait cela, une autre excellente nouvelle l’attendait : grâce à son dossier de candidature qui ratissait très large en matière de développement durable, le Festival Eau Grand Air se trouvait en nomination pour le prix Grand Vivat, budget de 500 000 $ et moins. Or, le 5 avril, on sablait le champagne!

Les motivations du jury

Dans un communiqué, le jury commente le choix du Festival Eau Grand Air en notant que ce sont de jeunes professionnels, tous bénévoles, qui tiennent solidement les rênes de l’événement. Il ne manque pas de souligner aussi qu’un membre du comité organisateur se consacre uniquement au développement durable.

« Depuis les tout débuts, les organisateurs de cet événement ont mis de l’avant plusieurs actions responsables qui les guident : l’accessibilité et la diversité au cœur du festival, l’économie locale gage de succès, la sensibilisation, un incontournable : l’environnement, moteur de l’organisation et la communauté comme levier », explique le jury.

Un discours apprécié

Seuls les deux lauréats d’un Grand Vivat ont eu la possibilité de prendre la parole et les trois représentants du Festival Eau Grand Air ont réussi à capter grandement l’attention de leur public, selon Julie Dubé. « Les gens semblaient très intéressés et ils sont tous revenus nous voir par la suite. Ce sont tous des professionnels en événements écoresponsables et en développement durable. On s’est mis sur la map », se réjouit-elle.

La présidente insiste aussi sur le fait qu’il a bien été mentionné qu’elle et les deux administrateurs sur place à Montréal représentaient le comité organisateur, les bénévoles et tous les festivaliers.

Quelques heures avant la cérémonie de remise des prix, les gens du Festival Eau Grand Air ont aussi eu la possibilité de prononcer une courte conférence pour faire connaître leurs bons coups. D’autres organisations ont fait de même. Des liens ont été tissés entre les gens. Les Baie-Comois et les représentants du FestiVoix de Trois-Rivières, un événement qui en sera à sa 24e édition en 2016, se sont découvert de nombreux atomes crochus.

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