La cyberintimidation revue et expliquée

Par Charlotte Paquet 13 mai 2016
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Baie-Comeau – S’il n’en tient qu’à Convergence Manicouagan, les cyberintimidateurs n’ont qu’à bien se tenir puisque, grâce au programme Ultimatum, 241 jeunes de plus sont maintenant sensibilisés à ce fléau et à l’importance de le dénoncer.

De janvier à avril 2016, des ateliers d’information et de sensibilisation ont été offerts dans neuf écoles primaires aux élèves de sixième année et à leurs enseignants, en collaboration avec la Commission scolaire de l’Estuaire et la Sûreté du Québec.

Les jeunes ont appris ce qu’est réellement la cyberintimidation et ont été invités à la dénoncer rapidement s’ils y sont confrontés. Malgré ce qu’on pourrait penser, la dénoncer n’est pas facile et c’est pourquoi le programme Ultimatum existe, précise Claude St-Pierre, directeur général de l’organisme.

Convergence Manicouagan en était à la deuxième édition de ces ateliers de sensibilisation. Les responsables de l’organisme en ont profité pour améliorer les façons de faire. Il a ainsi été décidé de ne plus jumeler des écoles ou des classes et de réduire un peu la durée des présentations. De plus, ils ont recouru à un prétest pour mieux cibler les besoins des élèves et ont choisi de séparer les deux volets de la présentation par une pause plus longue, en optant pour l’heure du dîner plutôt que la récréation.

Le programme Ultimatum pourrait être de retour en 2017. L’évaluation faite par les jeunes et les enseignants révèle son utilité. D’ailleurs, 95 % des élèves ont confié posséder désormais des connaissances beaucoup plus larges sur la cyberintimidation.

De plus, 99 % d’entre eux affirment qu’ils sauraient quoi faire dans une situation du genre, tandis que 94 % martèlent qu’ils la dénonceraient.
Quant aux enseignants, tous se sont dits satisfaits du contenu, de la durée et de l’animation.

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