Cancer du poumon : un nouveau traitement sera remboursé

13 juin 2016
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COMMUNIQUÉ

MONTREAL – Il y a de bonnes nouvelles pour les Québécois atteints d’un cancer du poumon métastatique. L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a annoncé que, depuis le 4 mai 2016, il rembourse le coût d’un nouveau traitement de première ligne, Giotrif® (afatinib) avec le statut de médicament d’exception.

« Nous sommes très heureux que cette nouvelle option de traitement soit maintenant remboursée au Québec. Les patients atteints de cancer du poumon ont besoin d’accès à tous les traitements possibles afin de maximiser leurs chances de survie », a déclaré Dominique Massie, directrice générale de l’Association pulmonaire du Québec.

« L’approbation du Giotrif® par la RAMQ est un autre progrès important dans le traitement du cancer du poumon. Ce médicament est un ajout important dans notre arsenal thérapeutique destiné aux patients ayant un cancer du poumon avec une mutation activatrice du gène EGFR. En travaillant différemment des autres médicaments de sa catégorie, il offre une nouvelle alternative dans le traitement de nos patients, ce qui leur permet de vivre plus longtemps sans progression de la maladie et d’améliorer leur qualité de vie », a déclaré le Dr Elie Kassouf, Hématologue-oncologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal.

Patrice Emery, qui est atteint d’un cancer du poumon, connaît l’importance d’avoir de nouvelles options de traitement. « Avoir accès à ce médicament m’a permis de retrouver une qualité de vie et m’a redonné l’espoir de pouvoir vivre longtemps et profiter de nombreux beaux moments avec mes proches. Savoir que d’autres patients, comme moi, pourront désormais en bénéficier sans devoir s’inquiéter de l’aspect financier me rend très heureux. »

Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer, plus que pour le cancer colorectal, cancer du sein et le cancer de la prostate réunis. Un Canadien sur 11 développera un cancer du poumon au cours de sa vie. Le taux de survie à 5 ans estimé pour le cancer du poumon est à seulement 17 pour cent. 

Source : Association pulmonaire du Québec

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