Jeunes et finances : quelques conseils pour gérer son argent
COMMUNIQUÉ
MONTRÉAL – De nombreux Québécois tendent l’oreille aux conseils financiers de leurs parents ou tuteurs, et plus de la moitié (54 %) estiment que ces conseils sont pertinents. Toutefois, le sont-ils encore dans le contexte économique actuel?
Selon un récent sondage de la TD, les trois conseils que les Québécois reçoivent le plus souvent de leurs parents ou tuteurs sont de ne pas vivre au-dessus de leurs moyens (62 %), de mettre de l’argent de côté pour les mauvais jours (50 %) et d’économiser un pourcentage de chaque paie (38 %).
« Bien que les fondements de ces conseils soient tout à fait valables, nous devons préciser ces concepts universels, tels que celui du fonds de prévoyance, afin de comprendre ce qu’ils signifient réellement, souligne Émile Khayat, directeur de succursale, TD Canada Trust. À partir de là, nous pouvons transformer ces conseils en objectifs mesurables faciles à atteindre. »
M. Khayat donne quelques astuces pour déchiffrer les conseils qui ont résisté à l’épreuve du temps :
Ce qu’on dit : « Ne vivez pas au-dessus de vos moyens » | Ce qu’on veut vraiment dire : « Ne prenez pas le crédit pour de l’argent comptant »
Plusieurs générations passées ont pris ce conseil au sérieux et voulaient éviter l’endettement à tout prix. En effet, chacun devrait s’efforcer de se libérer de ses dettes. Cependant, Émile Khayat souligne que le crédit, utilisé de façon responsable, peut être très utile et nous rappelle que toutes les dettes ne sont pas nuisibles. Par exemple, un prêt hypothécaire ou encore une ligne de crédit étudiant peuvent être considérés comme un investissement qui contribuera à générer un revenu à long terme et à faire augmenter la valeur nette. L’essentiel est d’avoir un plan de remboursement. D’un autre côté, ceux qui traînent constamment un solde de carte de crédit parce qu’ils ont un train de vie dépensier devraient écouter ce conseil classique.
« Prenez conscience de vos moyens en analysant les entrées et les sorties d’argent, affirme M. Khayat. Il faut faire le suivi des dépenses par rapport à un budget qui tient compte des dépenses essentielles et discrétionnaires, de l’épargne et du remboursement des dettes. Un conseiller peut vous aider à établir des objectifs dans chaque catégorie en fonction de votre situation. De façon générale, si vous avez recours au crédit pour compenser le manque à gagner chaque mois, vous devriez réévaluer votre budget et apporter les ajustements nécessaires immédiatement. »
Ce qu’on dit : « Mettez de l’argent de côté pour les mauvais jours » | Ce qu’on veut vraiment dire : « Mettez de l’argent de côté pour trois à six mauvais mois »
« Mettez de l’argent de côté pour les mauvais jours », voilà un autre conseil difficile à suivre, à moins de définir « mauvais jours ». Émile Khayat estime que tout le monde devrait avoir comme objectif de mettre de côté l’équivalent de trois à six mois de revenus pour avoir un bon coussin en cas d’imprévu. Que vous soyez aux prises avec un toit qui fuit ou une perte d’emploi soudaine, le fait d’avoir un coussin financier aidera à régler les dépenses imprévues ou à compenser les pertes de revenus. Par exemple, en ayant une marge de manœuvre, il peut être plus facile de déménager pour saisir une occasion d’emploi ou encore pour retourner aux études.
« Il n’est pas réaliste de penser qu’on peut créer un fonds d’urgence en claquant des doigts. Pour commencer, prévoyez épargner l’équivalent de deux mois de revenus cette année, puis passez à quatre mois une fois que vous avez atteint l’objectif, indique M. Khayat. Pour quelqu’un qui gagne 65 000 $ par année, épargner 210 $ par semaine pendant un an permet d’amasser un coussin d’environ 10 800 $, soit l’équivalent de deux mois de revenus. »
Ce qu’on dit : « Économisez un pourcentage de chaque paie » | Ce qu’on veut vraiment dire : « Économisez 10 % de chaque paie »
Cette recommandation se transmet de génération en génération, et avec raison. M. Khayat souligne qu’en épargnant 10 % par paie, il sera possible d’investir en vous et de financer vos vacances, vos loisirs et vos projets d’études. Bien que l’idée de se payer d’abord demeure une priorité financière, les Québécois se sentent souvent écartelés entre différents impératifs financiers.
« Le meilleur conseil que je puisse donner est d’établir un virement automatique de 50 $ vers un compte d’épargne, affirme M. Khayat. Puis, réglez un rappel bimensuel dans votre calendrier pour réévaluer votre budget et chercher des occasions d’augmenter légèrement votre épargne. Mettez-vous au défi d’atteindre l’objectif d’épargner 10 % de votre paie au fil du temps. »
« Les conseils sont souvent bien intentionnés, mais plusieurs personnes ne réalisent pas que des conseils non sollicités ne sont pas toujours utiles, puisqu’ils ne tiennent pas compte des circonstances financières individuelles, souligne M. Khayat. Si vous recevez des conseils financiers généraux, demandez-vous si ceux-ci peuvent être appliqués de façon réaliste et mesurable. »
À propos du sondage de la TD sur les mythes financiers
Le Groupe Banque TD a demandé à Environics Research Group de réaliser un sondage personnalisé auprès de 1 001 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Les réponses ont été obtenues du 29 janvier au 2 février 2016. Un sous-ensemble de 240 Québécois est inclus dans le rapport.
Source : TD Canada Trust
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