Goélands : « Le projet, je l’ai en tête » – le maire Claude Martel

Par Charlotte Paquet 4 août 2016
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Baie-Comeau – La Ville de Baie-Comeau a l’intention de contribuer à la recherche d’une solution pour éviter la prolifération des goélands au-dessus de Place La Salle et des environs à l’été 2017.

De retour de ses vacances estivales, le maire Claude Martel a été saisi du dossier. Il en a discuté avec les élus et la direction générale. « Le projet, je l’ai en tête », a confié l’élu, tout en refusant de divulguer quoi que ce soit à ce moment-ci.

Avec la fin de l’été, l’urgence est moins présente, affirme M. Martel. Par contre, le conseil municipal étudiera le dossier dans les prochains mois. La réflexion est entreprise, mais, comme le rappelle M. Martel, la solution doit aussi passer par la collaboration des propriétaires des bâtiments du secteur commercial.

« C’est sûr que le problème n’est pas juste de notre côté. D’ailleurs, nous (les édifices municipaux), on est correct », souligne-t-il. Des photos prises en juillet, au plus fort de la nuisance causée par les goélands, démontrent clairement ce ne sont pas les toits de l’hôtel de ville, de l’édifice désaffecté et de l’Alternative que les goélands ont retenus pour leur nidification au printemps.

Dans les faits, les photos sont révélatrices et identifient deux édifices en particulier, mais que les autorités municipales refusent d’identifier publiquement.

Rappel des faits

On se souviendra que le propriétaire du Manoir du Café, Sylvain Carrier, a carrément démantelé sa terrasse, vers le 10 juillet, en raison des nuisances causées par les goélands. Il en avait marre de prévenir sans cesse les gens de faire attention aux fientes déversées par les oiseaux, tout comme il était tanné de devoir remplacer des assiettes touchées par les excréments. Le restaurateur a choisi de ne conserver que quelques tables le long de la façade de son commerce, ce qui assure une certaine protection.

Ailleurs au centre-ville, d’autres commerçants avaient déploré la situation. À la Microbrasserie St-Pancrace, Karine Savard avait déploré l’obligation de gérer « les cacas d’oiseaux ». À la Chambre de commerce de Manicouagan, la directrice Janie Albert parlait d’un centre-ville sale.

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