Le Drakkar ne peut freiner les Cataractes

Par Sandro Célant 22 octobre 2016
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Le grand D'Artagnan Joly y est allé d'un but de toute beauté en première période.

Après un mauvais début de match, le Drakkar est revenu en force, mais n’a pu éviter de subir un premier revers (3-2) en sept matchs à domicile cette saison. Photo Denis Thibault

Baie-Comeau – Le Drakkar  n’a pu freiner l’élan fructueux des Cataractes de Shawinigan qui l’ont emporté par la marque de 4-1, samedi après-midi, devant 1 637 amateurs présents au centre Henry-Leonard.

Victorieux dans un 11e match consécutif, les meneurs au classement général du circuit Courteau ont prouvé pourquoi ils occupaient les commandes et ont su profiter de la moindre maladresse de l’ennemi.

La marge d’erreur était mince pour les matelots du navire et quelques revirements se sont avérés coûteux en début de rencontre. Le premier but des vainqueurs a d’ailleurs été le résultat d’une mauvaise sortie de territoire.

Véritable général à la ligne bleue des Cataractes, Samuel Girard a de nouveau démontré son immense talent en préparant les deux premiers buts de son club, dont le deuxième inscrit par son partenaire Cavan Fitzgerald.

Fin seul

Laissé fin seul dans l’enclave, le Slovaque Samuel Beck (auteur d’un doublé) a triplé l’avance des siens, en deuxième période, avant de voir Jordan Martel réduire l’écart à 3-1 avant la fin de l’engagement.

Plus intenses au dernier tiers, les locaux ont bénéficié de quelques bonnes occasions en attaque, dont un double avantage numérique, sans toutefois être en mesure de capitaliser. Les dégâts étaient déjà faits.

«Ce n’est pas facile pour un club jeune comme le nôtre d’affronter une telle équipe. Les joueurs ont joué beaucoup sur les talons durant les deux premières périodes ont été intimidés par leur vitesse. Ils ont quand même démontré des meilleures intentions en troisième», a reconnu le pilote Martin Bernard.

Confronté à son ancienne équipe, l’entraîneur-chef a avoué qu’il s’agissait d’un match émotif. «Si vous remarquez, les deux équipes ont appliqué le même système de jeu. La différence se situait au niveau de la maturité. Nos jeunes vont tirer une leçon et grandir de cette expérience».

En vitesse

Dennis Yan a complété le pointage face au gardien Antoine Samuel, auteur de quelques arrêts clés malgré le revers…Le vétéran Brandon Gignac aurait pu porter la marque à 5-1, en fin de partie, mais a bousillé une chance en or devant une cage déserte…Le Drakkar a dû s’ajuster, quelques instants avant la partie, quand il a appris que l’attaquant Éric Léger avait été suspendu pour une mise en échec, qui semblait tout à fait légale (aucune infraction de signalée) lors du match de la veille…

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