Les employés de SDO dénoncent l’état lamentable du Chemin de la scierie
Le président du syndicat des employés d'usine de Scierie des Outardes, Bernard Plante, a interpellé le conseil municipal de Baie-Comeau, lundi soir.
Baie-Comeau – L’état du Chemin de la scierie n’en finit plus de se détériorer et de rendre la circulation hasardeuse. Le syndicat des employés de Scierie des Outardes (SDO) réclame l’intervention de la Ville de Baie-Comeau afin de faire pression auprès du ministère des Transports du Québec (MTQ) pour qu’il accepte la responsabilité de cette route utilisée par de nombreux poids lourds en direction du nord de la Côte-Nord.
Le président de l’organisation syndicale, Bernard Plante, a défendu sa cause auprès du conseil municipal lors de la séance régulière du lundi 21 novembre. Dans une pétition en circulation depuis quelques jours, le syndicat demande d’ailleurs au MTQ d’assumer l’entretien de la route et de la rendre sécuritaire et carrossable.
Ce n’est pas d’hier que l’état du Chemin de la scierie donne des maux de tête aux utilisateurs et aux trois municipalités qui se partagent la responsabilité de ses 5,6 km, soit Baie-Comeau, Pointe-Lebel et Pointe-aux-Outardes. Même qu’une démarche commune a été effectuée en mai auprès de la direction régionale du ministère des Transports du Québec, mais sans succès.
Tout comme le syndicat de SDO, les trois municipalités considèrent que le MTQ doit assumer l’entretien de ce tronçon puisqu’il sert d’accès au chemin de contournement qui débouche à Manic-2. Sous la responsabilité du ministère, ce chemin a été construit voilà une quinzaine d’années pour permettre principalement aux gros transporteurs de rallier la route 389 sans avoir à circuler sur le territoire de la ville de Baie-Comeau.
Prévenir le pire
« Ça fait 30 ans qu’il (le chemin) n’a pas été refait. On n’est pas capable rouler sur notre voie, on roule au centre. Des “passés proches”, il y en a », a insisté M. Plante lors de sa sortie publique.
L’absence de lampadaire jumelée à la chaussée très endommagée et à la présence de nombreux poids lourds rendent la circulation risquée et d’autant plus lorsque les travailleurs quittent à minuit après leur quart de travail.
Selon le président, ce ne sont pas des trous qui parsèment la chaussée, mais bien des cratères. Même quand des travaux d’asphaltage sont réalisés, il s’agit qu’une bonne pluie tombe pour que ça recommence à creuser.
Poursuite des démarches
Le maire Claude Martel comprend les doléances des travailleurs de la scierie. Après la vaine démarche de mai auprès de la direction régionale du MTQ, une lettre a d’ailleurs été envoyée à l’ex-ministre des Forêts, Jacques Daoust, et au ministre responsable de la Côte-Nord, Pierre Arcand.
Voilà un peu plus d’un mois, l’élu municipal a effectué une relance, cette fois-ci auprès du nouveau ministre des Forêts, Laurent Lessard. Encore plus récemment, il a laissé un message vocal sur son téléphone portable, mais en vain une fois de plus.
M. Martel s’est engagé auprès du président Plante à ne pas lâcher prise.
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