« Un exemple parfait pour l’identité

Par Sandro Célant 14 Décembre 2016
Temps de lecture :
Souvent confronté aux joueurs des meilleurs trios adverses, le numéro 8 passe de grosses minutes sur la patinoire et répond très bien à l’appel depuis le début de la campagne.

Souvent confronté aux joueurs des meilleurs trios adverses, le numéro 8 passe de grosses minutes sur la patinoire et répond très bien à l’appel depuis le début de la campagne.

Baie-Comeau – L’entraineur-chef Martin Bernard a bien connu Samuel Thibault dans les rangs midget AAA et a retrouvé le type de joueur qu’il espérait revoir quatre années plus tard.

« Samuel est l’exemple parfait pour l’identité du Drakkar et ses valeurs. C’est un travaillant naturel, qui ne ménage pas les efforts pour arriver à ses fins. Nos jeunes joueurs peuvent vraiment s’en inspirer », a commenté le pilote du navire sans détour.

Conscient qu’il mise sur une jeune brigade défensive, le dirigeant a vite fait de s’asseoir avec son vétéran de 20 ans pour lui adresser un message clair et les attentes qu’il avait à son endroit.

« En constatant les statistiques (différentiel de -18, 134 minutes de punition), il (Samuel) a vite réalisé qu’il ne pouvait pas aider l’équipe. C’est un joueur expérimenté. Il a du vécu et passe de grosses minutes sur la patinoire. Son rendement est très satisfaisant. ».

Vestiaire

Samuel Thibault n’est pas juste un meneur sur la glace, mais également dans le vestiaire. « Il ne se gêne pas pour taquiner et parler aux gars. Comme vétéran, il doit prendre sa place et prêcher par sa bonne conduite ».

Cette consigne, le petit dernier d’une famille de trois enfants (deux sœurs plus âgées) l’a vite saisie. « J’ai eu la chance de côtoyer des grands leaders comme Jérémy Grégoire. J’ai appris beaucoup et je souhaite laisser cet héritage aux plus jeunes », a confié celui qui reluque éventuellement le milieu du hockey universitaire.

Détenteur d’un diplôme en administration au cégep de Baie-Comeau (il a complété son cours en trois ans), l’athlète songe, depuis longtemps, à prendre la relève de son père sur la ferme familiale.

Le domaine de l’agronomie l’a toujours attiré. « Le hockey vient en tête de liste et j’espère jouer le plus longtemps possible, mais mon plan B est bien structuré, car on ne sait jamais ce qui peut arriver ».

En attendant, Samuel Thibault souhaite continuer de jouer son rôle avec la même vigueur et la même intensité pour aider le Drakkar à connaître le plus de succès possible. Confiant en ses moyens, il se donne toujours à fond tout en éprouvant beaucoup de plaisir avec ses coéquipiers.

Partager cet article