Les députés péquistes de l’est réclament une cellule de crise

Par Charlotte Paquet 25 janvier 2017
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Voici une illustration de l’évolution du littoral de la pointe Paradis entre les mois de juin et de novembre 2016 réalisée à partir de la caméra vidéo de suivi mise en place par l’équipe de recherche de l’UQAR. Photo Chaire de recherche en géoscience côtière, UQAR

Voici une illustration de l’évolution du littoral de la pointe Paradis entre les mois de juin et de novembre 2016 réalisée à partir de la caméra vidéo de suivi mise en place par l’équipe de recherche de l’UQAR. Photo Chaire de recherche en géoscience côtière, UQAR

Baie-Comeau – Les six députés du Parti québécois dans l’est du Québec réclament la mise en place d’une cellule de crise afin de coordonner l’action gouvernementale dans le dossier de l’érosion des berges.

Réunis en caucus la semaine dernière, le député de René-Lévesque, Martin Ouellet, et ses cinq collègues de Duplessis, Matane-Matapédia, Rimouski, Bonaventure et Gaspé ont réclamé à leur tour la création d’une telle cellule qui pourrait prendre la forme d’un comité ministériel ou toute autre formule efficace. Quelques jours plus tôt, le conseil national du Parti québécois avait déjà adopté une résolution en ce sens.

Selon les députés de l’est, dont les territoires ont été grandement affectés par les intempéries de la fin décembre et du début janvier, ce mécanisme de concertation est on ne peut plus nécessaire afin de coordonner les interventions des ministères concernés à court, à moyen et à long terme. « Cette formule a déjà été appliquée ailleurs. Les trois régions touchées y ont totalement droit », martèle le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, porte-parole du caucus dans ce dossier.

M. Lelièvre rappelle que lui et ses collègues ont tous été interpellés par des citoyens inquiets à la suite des dégâts causés par dame Nature à leur propriété ou aux infrastructures municipales, comme encore récemment à Pointe Paradis. Il exige l’instauration d’un guichet unique pour prendre les appels des citoyens et fournir les informations relatives à l’indemnisation et aux travaux de réfection qui s’imposent.

Prévenir le député local

Par ailleurs, les députés péquistes de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Les-Îles « somment le gouvernement, via ses ministres régionaux, d’afficher une plus grande collaboration », notamment en prévenant le député local et en l’invitant lors d’une apparition publique d’un membre du gouvernement dans son comté.

Enfin, les situations d’urgence des dernières semaines dans l’est du Québec ont mis en lumière la nécessaire révision du monde de fonctionnement des conférences administratives régionales (CAR) afin d’en faciliter l’accès.

Réunissant tous les directeurs régionaux des différents ministères, ces organisations deviennent des interlocutrices importantes pour les députés, d’autant plus lors de situations corsées comme celles du dernier mois.

« Nous demandons à ce qu’un protocole uniforme soit établi afin de faciliter la communication entre les différentes directions régionales des ministères et les députés de l’opposition », conclut le député Lelièvre.

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