Jean-François Ouellon mise sur les opportunités

Par Charlotte Paquet 27 février 2017
Temps de lecture :

Baie-Comeau – « J’ai de gros défis, mais en même temps, j’ai des opportunités aussi. » Celui qui parle ainsi avec optimisme, c’est Jean-François Ouellon, le nouveau directeur général et commissaire à l’international de Commerce international Côte-Nord.

« Je suis en mode de prendre le pouls de la région, de connaitre les gros enjeux et de rencontrer les organismes pour espérer travailler en collaboration », souligne celui qui cherche à se faire connaitre, mais aussi à démystifier l’organisation pour laquelle il travaille.

« La mission de Commerce international est d’aider les PME à se diversifier, à adopter des modèles d’affaires pour être efficaces sur le marché de l’exportation », explique Jean-François Ouellon.

Dans les faits, le nouveau directeur général se perçoit comme un conseiller stratégique qui accompagne les entreprises, que ce soit pour élaborer leur modèle d’affaires, identifier des marchés ou encore assurer une veille stratégique. Il peut aussi poser un diagnostic afin de vérifier si elles sont prêtes à plonger vers l’international.

En poste depuis le 4 janvier, M. Ouellon, âgé de 37 ans, est originaire de la rive sud de Montréal. Après avoir travaillé en développement économique pour la communauté crie à la Baie James de 2008 à 2013 et avoir œuvré ensuite comme consultant basé à Montréal, il découvre actuellement sa région d’adoption, ses réalités et ses enjeux.

Plus de mission à l’étranger

Dans le passé, les organismes régionaux de promotion des exportations ont souvent organisé des missions à l’étranger, mais ce n’est plus le cas, confie M. Ouellon. « Nous, on ne fait plus beaucoup de missions et de foires, car il y a d’autres organismes qui s’en occupent. Nous, c’est de l’accompagnement individuel, du cas par cas. On est un peu comme des consultants et un peu comme un CLD, mais pour l’international », dit-il.

Même s’il est en poste depuis peu sur la Côte-Nord et qu’il est loin d’avoir complété sa tournée de familiarisation, le directeur général identifie déjà certaines PME pour qui le marché de l’exportation peut être à portée de main.

La manufacture de savon Borale en est un exemple. « Borale veut exporter ses produits, donc, ça commence à m’intéresser. C’est un bon exemple de produits qui peuvent se vendre à l’international », assure M. Ouellon.

La Ferme Manicouagan et sa production de camerises ne le laissent pas insensible non plus. Selon lui, il y a clairement un potentiel à développer avec ces petits fruits.

Le rôle de Jean-François Ouellon est davantage de développer des marchés à l’extérieur du Québec, mais s’il peut aider les entreprises de la Côte-Nord à exporter leurs produits à l’extérieur de la région, c’est bien tant mieux, laisse-t-il entendre.

Fait à noter, le marché autochtone intéresse aussi le nouveau directeur général de Commerce international Côte-Nord. Il espère transférer vers les communautés innues l’expertise qu’il a acquise avec les Cris à la Baie James.

Partager cet article