La porte avant du F.-A.-Gauthier est réparée

Par Charlotte Paquet 7 mars 2017
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Les travaux de réparation du bris de la porte avant du F.-A.-Gauthier ont été terminés le weekend dernier. Au moment d’aller sous presse lundi, la Société des traversiers du Québec attendait toujours l’autorisation pour recommencer à l’utiliser. Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – Le retour à la normale de l’embarquement à bord du F.-A.-Gauthier, à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout, est attendu dans les prochains jours, si ce n’est déjà fait, puisque les travaux de réparation de la porte avant se sont terminés au cours de la fin de semaine.
« On attend l’autorisation de notre société de classification », souligne Cynthia Boissonneault, porte-parole de la Société des traversiers du Québec (STQ). Les experts de la firme responsable de la certification de navigabilité étaient sur place avec ceux de la STQ lors de l’examen des dommages, mais pas pendant les travaux de réparation, d’où la nécessité d’attendre leur aval.
Rappelons qu’une vague pour le moins très puissante a endommagé l’une des deux portes du traversier F.-A.-Gauthier en début de semaine dernière. Le remous avait été clairement perçu par les passagers lors d’un départ de Godbout vers Matane.« Une bonne vague a frappé le bateau de côté. Tous les passagers l’ont ressentie. À la timonerie, des tuiles du plafond suspendu sont tombées », a souligné la porte-parole
À l’arrivée à Matane, les employés ne se sont rendu compte de rien puisque l’embarquement et le débarquement s’effectuent par la porte arrière. C’est donc à l’accostage à Baie-Comeau, le jour même, que le personnel a constaté que quelque chose n’allait pas avec la porte avant qui refusait de s’ouvrir.
Le bris a comme conséquence d’obliger les camions semi-remorques à rentrer dans le navire de reculons afin de pouvoir en sortir d’avant. Pour les véhicules de promenade, il n’y a aucun problème.
« On est quand même chanceux dans notre malchance puisque personne n’a été blessé et les véhicules auraient pu s’entrechoquer, mais non », a précisé Cynthia Boissonneault.

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