Les femmes célèbrent leur journée avec originalité

Par Charlotte Paquet 9 mars 2017
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La Journée internationale des femmes a été célébrée à Baie-Comeau, mercredi. Le comité organisateur y est allé des coups de coeur et des maux de coeur qui ont marqué l’actualité de 2016. Photo Le Manic

Baie-Comeau – La célébration de la Journée internationale des femmes à Baie-Comeau s’est tenue, mercredi, sous la forme d’un 5 à 7 qui a donné lieu à de bons moments tout en légèreté pour la soixantaine de participantes. Le retour sur des pans positifs et négatifs de l’actualité de 2016 pour la cause féministe n’était pas piqué des vers.
Sous la forme de coups de cœur et de maux de cœur, les événements marquants de la dernière année ont été recensés de façon originale. Des femmes ont défilé devant le public, une à la fois, en tenant en main des pancartes exprimant tantôt un visage heureux éclairé par un soleil et tantôt un visage mécontent assombri de noir. À chacune de leur présence sur scène, un rappel de l’actualité était énoncé.
Au total, sept coups de cœur ont été choisis pour l’occasion, notamment les funérailles nationales de Claire Kirkland Casgrain, une grande dame dans l’avancement des droits des femmes au Québec, et les 16 médailles remportées par des femmes sur les 22 raflées par le Canada aux Jeux Olympiques de Rio.
Six maux de cœur ont cependant retenu l’attention du comité organisateur, dont « l’horreur sur les campus » avec les rites d’initiation à connotation sexuelle ou encore les agressions et intrusions commises dans des chambres d’étudiantes aux résidences de l’Université Laval.
Comme l’a si bien résumé l’animatrice de la soirée, Kathy Imbeault, ce volet a permis de jeter « un regard dans le rétroviseur pour le meilleur et pour le pire ».
Ça se poursuit!
La traditionnelle soirée festive pour souligner la Journée du 8 mars 2017, tenue au Québec sur le thème L’égalité sans limites, a aussi permis d’entendre quelques femmes interpréter, sous l’air de Cadet Roussel, une chanson de circonstance.
Un autre moment a pris la forme d’un rappel des objectifs de la campagne 5-10-15 par laquelle le monde syndical et communautaire réclament le droit d’obtenir son horaire de travail cinq jours à l’avance, de disposer de 10 jours de congé payé par année pour la maladie ou des responsabilités familiales et le droit de gagner un salaire minimum de 15 $ l’heure.
Enfin, un volet du programme de la soirée a été consacré aux grandes lignes d’un petit guide publié par le Conseil du statut de la femme en décembre 2016 sous le titre Féminisme, nom commun, cause commune.
Comité Femmes en mouvement
Fait à noter, le comité Femmes en mouvement, responsable de l’organisation de la Journée internationale des femmes et des Journées d’action contre la violence faite aux femmes, vient de célébrer son cinquième anniversaire. Il réunit des représentantes du Centre de femmes L’Étincelle, de la Maison des femmes de Baie-Comeau, de Lumière boérale, Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), de la Maison Anita-Lebel et du comité de la condition féminine de la CSN.

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