Baie-Comeau – Dans l’examen d’histoire de mai 2018 du Baccalauréat international (BI), il y aura un peu et même beaucoup de travail accompli par un enseignant de l’école secondaire Serge-Bouchard de Baie-Comeau, Richard Bérubé.
Cet établissement d’enseignement, il faut le souligner, offre depuis de nombreuses années le Programme d’éducation intermédiaire, l’un des programmes du BI.
En janvier 2017, donc, le professeur d’histoire s’est rendu à Cardiff, du côté du Pays de Galles au Royaume-Uni, afin de participer à la création de l’examen qui sera soumis à tous les élèves de cinquième secondaire inscrits au programme du BI à travers le monde. Ils étaient trois auteurs à œuvrer à ce projet, les deux autres étant des professeurs d’histoire de langues anglaise et espagnole.
« On a préparé à trois l’examen de 2018. Tout le travail se fait en anglais et ensuite est envoyé en traduction. (…) Tu fais un examen d’histoire qui peut être réalisé par n’importe quel élève dans le monde », explique Richard Bérubé. Les thèmes abordés sont généraux et couvrent notamment les grands empires et les grandes organisations internationales.
Connu de l’organisation
« Je me suis retrouvé à Cardiff, car on m’a lancé l’invitation », souligne celui qui était déjà connu du BI pour les cinq ans qu’il a passés, de 2011 à 2015, comme correcteur d’échantillons d’examens d’écoles francophones, une tâche qui permet d’assurer une certaine standardisation. « À la fin de l’année scolaire, je recevais les échantillons et j’évaluais comment les enseignants avaient évalué. C’était pour valider que les façons d’évaluer étaient adéquates », explique-t-il, en faisant référence au respect des critères du BI.
Le passage à l’ère d’examens électroniques en 2016 a changé la donne. Le programme a alors requis les services du Baie-Comois à titre d’examinateur de l’examen d’histoire en français, ce qui l’a amené à Cardiff pour une première fois en mai dernier. Il y retournera en mai prochain pour remplir le même mandat. Deux autres examinateurs sont réquisitionnés, l’un pour l’examen en anglais et l’autre pour celui en espagnol.
Réponses types
Une semaine après que les étudiants aient passé l’examen, le travail commence pour les examinateurs. « On doit regarder un certain nombre de copies et établir des réponses types pour chacune des questions. L’examen est déjà pensé avec un corrigé, mais il est fort possible qu’il y ait plein de réponses que le corrigé n’a pas prévues », note l’enseignant, rappelant l’existence de réponses demandant des développements et des analyses.
Une fois le travail des examinateurs complété, un certain nombre de réponses types est entré dans le système. Des modifications au corrigé peuvent alors être apportées.
Des expériences qu’il a vécues avec le BI à ce jour, Richard Bérubé en retire un sentiment de fierté. Il considère comme très enrichissant de côtoyer et de discuter avec des enseignants de différents endroits dans le monde, mais qui vivent des situations parfois similaires. « Car un adolescent, ça reste un adolescent », conclut le professeur de Baie-Comeau.
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