Alcoa : les syndiqués acceptent les offres de retraites

Par Steeve Paradis 28 avril 2017
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Le directeur général de l’aluminerie, Éric Lavoie (à droite), et le directeur des ressources humaines et communications, Luc Bourassa, sont en compagnie d’Amélie Lévesque, infirmière au centre de santé de l’usine. Elle est la dernière employée figurant sur la mise à jour du grand livre. Photo courtoisie

Le directeur général de l’aluminerie, Éric Lavoie (à droite), et le directeur des ressources humaines et communications, Luc Bourassa, sont en compagnie d’Amélie Lévesque, infirmière au centre de santé de l’usine. Elle est la dernière employée figurant sur la mise à jour du grand livre. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Les travailleurs syndiqués de l’aluminerie Alcoa de Baie-Comeau ont été pratiquement unanimes à accepter, jeudi soir et ce matin, la proposition de la compagnie de redémarrer son programme de retraites anticipées. Une fois que tous les employés éligibles à ce programme seront identifiés, 24 d’entre eux recevront une offre officielle pour prendre leur retraite.

Les syndiqués ont accepté les offres dans une proportion de 98 %, au terme de deux assemblées générales spéciales. Le président du Syndicat national des employés de l’aluminium de Baie-Comeau est heureux du résultat car il reconnait que l’offre faite par Alcoa était suffisamment généreuse pour être acceptée.

« Ça a pris du temps avant d’avoir la décision finale de l’employeur, on était un peu nerveux, mais on est finalement très content », a souligné Michel Desbiens. « Si ça avait sorti par le bas (mises à pied), ça n’aurait pas été une bonne nouvelle parce que nos jeunes n’auraient pas travaillé. Là, en sortant par le haut (retraites), les jeunes vont pouvoir continuer à travailler. »

M. Desbiens s’est aussi dit optimiste concernant le niveau d’emploi à l’aluminerie, qui pourrait bien reprendre du poil de la bête rapidement. « On espère avoir des commandes de plaques (de laminage d’aluminium) dans un avenir rapproché. On pourrait peut-être avoir un heureux problème (de main d’œuvre) », a-t-il signalé en se défendant bien toutefois de spéculer sur d’éventuelles embauches.

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