La MRC veut s’assurer des retombées du banc d’essai
Baie-Comeau – Avant d’autoriser la mise en place d’un banc d’essai dans le cadre du plan d’action pour l’aménagement de l’habitat du caribou forestier, la MRC de Manicouagan veut en connaitre les retombées économiques et s’assurer qu’elles bénéficieront aux gens du milieu.
« On n’est pas contre, mais on ne veut pas que ce soit fait aveuglément. Il va y avoir des travaux de reboisement (entre autres). On veut que ce soit local et que ça nous serve. On veut avoir les impacts économiques », indique le maire de Baie-Comeau et préfet de la MRC de Manicouagan, Claude Martel.
La semaine dernière, le conseil des maires de la MRC a retiré pour un deuxième mois d’affilée un point inscrit à l’ordre du jour traitant de ce banc d’essai. Malgré les explications fournies par des représentants du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs le jour même, les élus ont choisi de poursuivre leur réflexion avant de dire oui au projet, qui vise le démantèlement et le reboisement de chemins forestiers secondaires et tertiaires sur un territoire de 231 kilomètres carrés au nord de Baie-Trinité.
Rappelons que le ministère souhaite expérimenter des méthodes qui pourraient favoriser la protection du caribou forestier. Si elles sont concluantes, elles seraient ensuite exportées vers d’autres régions du Québec. « On ne veut pas être une expérience pilote pour en être une », a insisté le préfet, tout en laissant entendre que la région a perdu au change lors d’autres expériences pilotes dans le passé.
M. Martel indique que la MRC de Manicouagan souhaite être partenaire avec Québec dans le projet et non pas juste spectatrice. « Il va y avoir des conditions qui émaneront de la MRC. On a fait la Manicouagan et la rivière Outardes (hydroélectricité) et on n’a pas eu grand-chose », rappelle-t-il.
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