Baie-Comeau – Les pompiers à temps partiel de la Ville de Baie-Comeau viennent de conclure une entente de principe en vue d’un tout premier contrat qui fixe leurs conditions de travail jusqu’au 31 décembre 2018.
Pour ces quelque 25 travailleurs plus connus comme des pompiers volontaires, qui occupent pour la plupart un autre emploi, il s’agit en effet d’une première. « Ce qu’ils voulaient, c’est de revoir les salaires, les conditions de travail, les disponibilités », explique le maire Claude Martel.
La Ville de Baie-Comeau peut compter sur 10 pompiers permanents, en plus de 6 temporaires. Les pompiers à temps partiel s’ajoutent à eux au besoin. S’il y en a 25 sur les listes, à peine une quinzaine sont actifs.
Comme l’indique M. Martel, dans un corps de pompiers, il est difficile de conserver un bassin intéressant de gens à temps partiel si on ne leur offre pas d’heures de travail, d’autant plus que la formation pour devenir pompier s’étend au-delà de 300 heures. « La personne fait 300 heures et elle ne travaille pas, c’est plus ou moins intéressant. Et ce n’est pas juste travailler, elle aime le métier et elle ne peut pas le faire », dit-il.
Salaire raisonnable
Comme ils ne sont pas syndiqués, et qu’ils ne le sont pas plus aujourd’hui, ces pompiers n’avaient pas de contrat de travail.
La Ville s’est engagée à bonifier leur salaire « afin qu’il soit un peu plus raisonnable », précise le maire, et à tout faire pour leur permettre de travailler davantage par une répartition des heures plus équitable.
Cette entente vise également à remotiver les troupes et intéresser des recrues. « On veut les garder car le danger, c’est de les perdre. Les municipalités qu’on dessert, c’est parce qu’ils ont perdu leur monde », ajoute le maire, en faisant référence aux anciennes brigades de Franquelin et Godbout.
D’ailleurs, dans la foulée des protocoles conclus avec les deux villages au chapitre de la protection incendie, de l’aide apportée sporadiquement du côté de la péninsule Manicouagan et de la couverture de la route 389 au chapitre des pinces de désincarcération, la Ville de Baie-Comeau a plus que jamais besoin de ses pompiers à temps partiel.
Fait à noter, des discussions pourraient s’amorcer bientôt pour étendre le service de protection incendie jusqu’à Baie-Trinité, à 100 kilomètres à l’est.
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