Lac Guéret: Pessamit et Mason s’entendent sur les bénéfices

Par Steeve Paradis 16 juin 2017
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René Simon et Benoît Gascon étaient tout sourire à la suite de la signature de l’entente sur les répercussions et avantages entre Pessamit et Mason Graphite. Photo Le Manic

Baie-Comeau – L’arrivée de Mason Graphite dans le décor de la Manicouagan est sur le point d’apporter des retombées concrètes à la communauté innue de Pessamit. Les deux parties viennent de signer une entente sur les répercussions et avantages (ERA) découlant de l’exploitation de la mine de graphite du lac Guéret.

Ce texte, nommé Entente Mushalakan, apportera certains bénéfices financiers à la communauté, bénéfices dont le montant est confidentiel pour l’instant. Mais la stratégie de formation et d’emploi spécifiques aux Innus et les opportunités de contrats qui seront offerts à Pessamit sont plus significatifs à terme, a fait valoir le président de Mason Graphite, Benoît Gascon.

Le président a aussi rappelé que son entreprise partage la vision de développement durable de la réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka et qu’en conséquence, le bon voisinage est essentiel. «Techniquement, on aurait pu aller de l’avant sans le support de Pessamit ou de la Manicouagan, mais on veut être un bon voisin», a-t-il ajouté.

Le chef de Pessamit, René Simon, a signalé que sa communauté étudiait la possibilité de développer un partenariat afin d’assurer le transport routier du minerai extrait au lac Guéret jusqu’au concentrateur qui sera construit à Baie-Comeau, 280 kilomètres plus au sud. Une trentaine d’emplois en découlerait sur la centaine prévue au total du projet.

Mason Graphite prévoit exploiter cette mine sur un minimum de 25 ans à raison de 51 900 tonnes de concentré par année. Selon M. Gascon, à ce rythme d’extraction, la mine du lac Guéret a une espérance de vie de 212 ans.

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