Baie-Comeau – La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) Manicouagan vient de clore une année financière difficile et parsemée d’épreuves. Mais, bonne nouvelle, la reprise se ressent plus que jamais.
Des fermetures ou des transformations d’organismes de développement économique jumelées à la morosité, à l’arrivée d’une nouvelle direction générale et des mouvements de personnel ont porté un dur coup à la SADC. « Les contrecoups de tout ça nous ont mis à l’épreuve », admet la directrice générale Suzie-Michelle Perron.
Mais les rayons de soleil semblent vouloir percer le ciel gris. « On sent une belle reprise et nos partenaires aussi la ressentent. On sent qu’il y a une confiance et que les gens réinvestissent », précise Mme Perron. À preuve, au cours des trois premiers mois de 2017-2108, l’organisme de développement économique a pratiquement prêté autant d’argent qu’au cours des 12 mois précédents.
Le bilan
Le bilan 2016-2017 révèle que 300 000 $ ont été investis dans le milieu par l’entremise du Fonds d’investissement régulier et 50 000 $ par le Fonds Stratégie jeunesse.
Dans le premier cas, il s’agit tout de même d’une hausse de près de 18 000 $ en un an, mais dans le second, il est plutôt question d’un recul de 118 481 $.
La SADC a aussi versé plus de 34 000 $ dans la collectivité, notamment pour la formation des entrepreneurs sur le thème de l’innovation, en partenariat avec la Chambre de commerce de Manicouagan, et pour l’embauche d’une jeune Innue à la Station Uapishka, en collaboration avec la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan Uapishka.
La dernière année a également été marquée par l’entrée en vigueur de la mesure Soutien aux petites entreprises, qui a permis à six d’entre elles de profiter d’un budget de 16 000 $ en contributions non remboursables. Pour l’année en cours, 24 000 $ sont disponibles à ce chapitre.
Aider au redressement
Si la dernière année a été moins féconde en prêts, la SADC a travaillé fort à redresser la situation financière d’entreprises dans lesquelles elle a investi dans le passé. Dans d’autres cas, c’est par des avis de faillite qu’elle a appris avec surprise que d’autres en arrachaient.
Normalement, une entreprise qui bénéficie d’un prêt doit fournir annuellement ses états financiers à l’organisme. Par contre, toutes ne le font pas et quand elles effectuent leurs remboursements comme prévu, la SADC ne s’inquiète pas outre mesure. Les faillites lui font perdre de l’argent, même si elle s’inscrit alors sur la liste des créanciers. Au total, 139 entreprises ou organismes ont bénéficié des services de la SADC en 2016-2017. C’est six de plus que l’année précédente.
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