Contact avec un véhicule : une jeune cycliste s’en tire à bon compte

Par Charlotte Paquet 1 août 2017
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La collision est survenue peu après minuit sur le boulevard René-Bélanger à Baie-Comeau. Archives Le Manic

Baie-Comeau – Une fillette de 11 ans qui circulait à vélo a été heurtée par un automobiliste, lundi, vers 12 h 30, à l’intersection des boulevards René-Bélanger et Jolliet à Baie-Comeau. Même si le conducteur a continué sa route comme si de rien n’était, la police ne traite pas l’événement comme un dossier de délit de fuite, mais plutôt d’assistance au public.

La jeune fille se rendait à la piscine du parc Napoléon-Paul-Otis sur le boulevard René-Bélanger. Arrivée au nouveau panneau d’arrêt en place depuis quelques semaines, elle aurait effectué une manœuvre pour traverser vers la piscine en croyant que le véhicule qu’elle apercevait allait faire son arrêt obligatoire, mais cela n’aurait possiblement pas été le cas, selon sa maman, Sara Girard.

« Lui arrivait (du boulevard) Manicouagan et tournait pour aller vers (le boulevard) Jolliet. Ma fille a rentré dans le côté du véhicule », explique Mme Girard. La jeune est tombée de son vélo, mais n’a heureusement pas été blessée. Elle aurait cependant subi un choc nerveux.

Les occupants de deux véhicules ont été témoins de la scène. Selon ce que l’enfant a raconté à sa mère, deux hommes à bord d’une camionnette blanche se sont arrêtés pour lui demander si elle allait bien et comme elle leur a répondu par l’affirmative, ils ont poursuivi leur route.

Le conducteur de l’autre véhicule, que Mme Girard a réussi à retracer grâce aux réseaux sociaux, aurait tenté de retracer le conducteur impliqué, mais sans succès. « Selon lui, il (le conducteur fautif) a fait son stop, mais ils ne se sont pas vus. Mais peu importe, il ne s’est quand même pas arrêté », déplore-t-elle.

Plainte à la police

Après l’impact, la jeune s’est rendue à la piscine tout près et a appelé sa mère. Mme Girard a fait ni un ni deux. Elle a rapidement contacté les policiers pour leur rapporter l’événement et s’est rendue rejoindre sa fille. Elle a d’ailleurs du mal à s’expliquer pourquoi aucun des témoins n’a pensé à appeler les policiers.

Du côté de la Sûreté du Québec, l’affaire est traitée comme un dossier d’assistance au public et non de délit de fuite. Selon les témoignages obtenus, il est possible que le conducteur se soit arrêté comme il devait le faire, mais un peu plus loin que la ligne d’arrêt. Il est également possible qu’il ne se soit pas aperçu de l’impact avec le vélo.  « Il ne s’en est probablement pas rendu compte », affirme le sergent Jean Tremblay, porte-parole de la SQ Saguenay-Lac-Saint-Jean-Côte-Nord.

Les policiers parlent d’un ” contact ” entre le vélo et l’automobile, mais pas de collision comme telle. « On ne recherche personne », conclut M. Tremblay, tout en admettant que si la personne donnait signe de vie, ça pourrait permettre de comprendre encore mieux ce qui s’est passé.