Pont sur le Saguenay : Québec créera un bureau de projet
Une cinquantaine de manifestants ont fait valoir leur appui au projet de pont sur le Saguenay, devant l’hôtel Le Manoir. Le premier ministre Philippe Couillard ne les a pas rencontrés, mais il a entendu leurs doléances avec la possible création d’un bureau de projet sur le pont. Photo Le Manic
Baie-Comeau – Lors de son passage à Baie-Comeau mercredi et jeudi, le premier ministre Philippe Couillard a suffisamment entendu parler du projet de pont sur la rivière Saguenay pour songer fortement à la création d’un bureau de projet de pont.
Dans une entrevue jeudi matin avec la station CHLC, M. Couillard a laissé entendre que cet éventuel bureau de projet, qui mettra à jour les données concernant ce projet évoqué depuis des décennies, devra aussi se pencher sur le sort des 130 emplois reliés à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine afin d’assurer la transition de ces gens vers un autre emploi. D’après les informations du Manic, ce bureau sera situé sur la Côte-Nord.
Le pont se trouvait évidemment en haut de la liste des maires de la Haute-Côte-Nord et de la Manicouagan, que le premier ministre a rencontrés mercredi à Baie-Comeau. Le maire de Tadoussac, Hugues Tremblay, n’était cependant pas au même diapason dans ce dossier. Le premier ministre disait partager ses préoccupations et ne parlait pas alors de bureau de projet.
« (Avant de relancer le projet), il faut qu’il y ait un consensus fort dans la région, il faut que le prix soit abordable d’emblée et il faut qu’on ait réglé d’autres problèmes, dont les retombées sociales à Tadoussac », disait le premier ministre mercredi soir en entrevue avec Le Manic. « D’ici là, on va faire fonctionner la traverse ».
« Il y a des inquiétudes marquées pour les emplois à la traverse et je comprends le maire de Tadoussac d’être préoccupé par ça », avait-il ajouté.
Ce matin, une cinquantaine de citoyens ont manifesté devant l’hôtel Le Manoir afin de faire comprendre à M. Couillard l’importance du projet du pont. Ils n’ont pu le rencontrer, mais la porte-porte-parole du groupe, Marie-Josée Arsenault se réjouit de l’ouverture du premier ministre et convient elle aussi que les localités des deux rives du Saguenay ont de quoi s’inquiéter.
« Je comprends réellement les préoccupations des gens de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine. Cent trente emplois, il n’y a pas une ville au Québec qui peut ne pas s’en soucier, a-t-elle lancé. On veut travailler avec eux pour voir comment on peut récupérer des emplois parce qu’un pont, ça va créer des emplois aussi ».
Plus de détails dans notre version papier
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.