Éric Morin soumis à une ordonnance d’évaluation psychiatrique

Par Charlotte Paquet 3 septembre 2017
Temps de lecture :

Baie-Comeau – Éric Morin, 36 ans, de Baie-Comeau, dont la dernière des frasques inscrites à son dossier consiste dans le vol d’un véhicule taxi perpétré dans la soirée du 20 aout, reviendra en cour le 21 septembre, après un passage de 30 jours à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.

Bien connu des policiers, l’individu venait de sortir de prison un mois et demi plus tôt lorsqu’il a été de nouveau arrêté par les policiers. Il fait maintenant face à neuf chefs d’accusation.

Il est notamment question d’avoir fui les policiers, de conduite dangereuse, de refus d’obtempérer en soufflant dans l’alcootest et de voies de faits, en plus de menaces de causer la mort, de conduite avec les capacités affaiblies et de conduite pendant une période d’interdiction.

À la suite de la comparution de Morin pour répondre aux nouvelles accusations, la Couronne s’est opposée à sa remise en liberté. Une ordonnance d’évaluation psychiatrique a été réclamée.

Comme l’explique la représentante du ministère public, Me Annick Boivin, cette évaluation permettra de déterminer si l’individu est atteint de troubles mentaux de manière à ne pas engager sa responsabilité criminelle.

En avril 2015, Éric Morin avait été impliqué dans une poursuite policière sur le boulevard La Salle, à Baie-Comeau, au volant d’une Porsche. Il avait terminé dans course dans un véhicule stationné à une station- service.

Partager cet article