Le camping génère plus d’un milliard en retombées

Par Steeve Paradis 3 septembre 2017
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Les gens qui pratiquent le camping dans une tente sont en progression dans la province, selon une étude commandée par Camping Québec. Photo Getty Images

Les gens qui pratiquent le camping dans une tente sont en progression dans la province, selon une étude commandée par Camping Québec. Photo Getty Images

Baie-Comeau – Une étude commandée par Camping Québec révèle qu’en 2016, la pratique du camping au Québec a généré près de 1,1 milliard de dollars (G$) en retombées économiques dans la province et procuré un emploi à 13 500 personnes, des chiffres semblables à ceux compilés lors d’une étude similaire réalisée en 2012.

L’étude, menée en février dernier, indique que 20 % des Québécois ont fait du camping en 2016, ce qui représente un total de 1,6 million de campeurs et plus de 90 % du nombre total de visites dans les campings québécois. La proportion de campeurs étrangers est estimée à 8 %.

Les données sur le type d’équipement de camping utilisé ont toutefois changé entre 2012 et 2016. Il y a cinq ans, ceux et celles qui pratiquaient le camping à bord d’un véhicule récréatif (VR) ou d’une roulotte représentaient 57 % des campeurs, contre 39 % l’an dernier.

En contrepartie, la proportion d’amateurs de camping dans une tente a progressé de 39 à 50 % et pour les campeurs préférant le prêt-à-camper, comme la tente Huttopia des parcs provinciaux ou les nids d’oiseaux du Parc Nature de Pointe-aux-Outardes, le pourcentage est passé de 4 à 10 %.

La clientèle des 35 ans et plus est particulièrement présente chez les campeurs. L’étude démontre que chez les adeptes du camping, la pratique diminue dans la trentaine et la quarantaine pour reprendre progressivement après 45 ans et de façon encore plus marquée après 55 ans.

Campings privés

Ce portrait de la pratique du camping au Québec fait également valoir que la fréquentation des campings privés est passée de 55 à 47 %. Ce sont les campings dans les parcs provinciaux qui en profitent, grimpant de 23 à 29 %.

La hausse de popularité de la formule du prêt-à-camper, la tendance montante, explique évidemment en bonne partie cette progression.

On apprend également dans cette étude que la beauté et la tranquillité du terrain de camping, la propreté des emplacements et la sécurité des lieux sont des éléments primordiaux quand vient le temps de choisir son terrain.

Données financières

L’Association des terrains de camping du Québec s’est aussi penchée sur la santé financière des campings québécois, dont la marge bénéficiaire varie grandement selon la dimension du terrain.

Ainsi, le bénéfice moyen pour les campings comptant plus de 300 emplacements était d’environ 115 000 $ en 2016. Il passait à 75 000 $ pour les campings entre 121 et 300 emplacements. Quant au bénéfice moyen des petits campings de moins de 120 emplacements, il se chiffrait à 26 000 $. Les campings entrant dans cette dernière catégorie ont aussi été plus nombreux à enregistrer une perte l’an dernier.

Selon Camping Québec, on retrouve actuellement 916 terrains de camping dans la province, dont 33 sur la Côte-Nord.

 

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