Ginette Côté lance sa campagne

Par Charlotte Paquet 11 octobre 2017
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Ginette Côté affirme que son intégrité et sa vaste expérience en font une candidate de choix au poste de préfet de la MRC de Manicouagan. Photo Le Manic

Baie-Comeau – La candidate au poste de préfet de MRC de Manicouagan, Ginette Côté, a ouvert les hostilités, jeudi, lors du lancement de sa campagne. En réaction au discours tenu par l’un de ses adversaires une semaine plus tôt, elle a martelé qu’un préfet n’est pas un commissaire industriel ou un agent de développement. Il a un rôle politique et ce rôle, elle se dit très bien placée pour le remplir.

Mme Côté n’a jamais nommé explicitement le nom de Marcel Furlong. Cependant, aux propos qu’elle a tenus, il était très facile de faire des liens avec le discours axé sur le développement économique présenté par le candidat une semaine plus tôt.

L’aspirante à la préfecture se dit bien conscience que l’économie de la Manicouagan est d’une très grande importance, mais ajoute que le préfet ne doit pas s’occuper que de ce volet. Il a d’autres dossiers à faire cheminer.

Le développement économique fait partie des mandats de la MRC et elle le remplit par l’entremise de la corporation Innovation et Développement Manicouagan, souligne-t-elle, en martelant que ce n’est pas le rôle du préfet.

Par contre, s’il faut travailler afin de modifier les normes ministérielles en matière de développement économique afin qu’elles répondent plus à la réalité de la Manicouagan et s’il faut aller défendre la position de la région dans les ministères à Québec, là, c’est le rôle du préfet, insiste Mme Côté.

Des états généraux

Si elle est élue le 5 novembre, Ginette Côté s’engage à mettre sur pied, dans les six premiers mois de son mandat, des états généraux pour se pencher sur les réalités de chaque municipalité et établir un plan d’action régional réaliste à l’intérieur duquel chacune aura apporté sa contribution. « Sans plan d’action concerté, la morosité s’installe et ses effets négatifs sur le patrimoine de chacun d’entre nous sont catastrophiques », lance-t-elle.

Le défi de ce qu’elle appelle « une démographie chancelante » l’interpelle. Dès les premières heures de son mandat, elle dit vouloir s’y attaquer. Mais, comme elle le précise, « avant de savoir ce que nous voulons être, il me semble important de réfléchir sur ce que nous sommes vraiment et sur ce que nous pouvons être ».

Quitter la CSE

Advenant son élection, Mme Côté démissionnera de la présidence de la Commission scolaire de l’Estuaire, qu’elle occupe depuis 30 ans.

« Pour bien remplir ce mandat à la MRC, il faut impérativement élire une personne qui s’engage à en faire sa seule et unique implication et qui, par conséquent, consacrera tout son temps à la réalisation des nombreux défis qui nous attendent », mentionne-t-elle.

Après toutes ces années passées dans le monde scolaire et toutes les réalisations qui en découlent, la candidate dit avoir l’impression « d’être la personne la plus expérimentée et la plus outillée pour relever les défis ».

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