Conjonctivite : la suite à la demande de recours collectif sera connue en novembre

Par Charlotte Paquet 24 octobre 2017
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Me Marc Boulanger, procureur de la poursuite, a bon espoir que l’action collective au nom des 1 437 victimes de la conjonctivite soit autorisée. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Les 1 437 victimes de l’épidémie de conjonctivite de l’hiver 2013-2014 dans la Manicouagan devraient être fixées, en novembre, sur la décision du juge Bernard Tremblay, de la Cour supérieure du Québec, de permettre ou non à Brigitte Cimon d’intenter une action collective en leur nom.

La requête pour autorisation a été entendue mardi après-midi au palais de justice de Baie-Comeau en présence de Mme Cimon, de ses  trois avocats spécialisés en erreurs médicales au sein du cabinet Tremblay Bois Migneault Lemay, de Québec, et des procureurs du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord, de l’opthalmologiste Danny Dreige et de l’Association canadienne de protection médicale, qui sont mis en cause dans le dossier.

Une entente est intervenue, à la mi-aout, entre la poursuite et la défense pour permettre le recours collectif. Le juge Tremblay, qui n’y est pas tenu, a écouté les représentations des avocats afin de s’assurer du respect de tous les critères en pareille matière.

L’entente prévoit notamment trois groupes de victimes : les personnes ayant contracté une conjonctivite après une visite au département d’ophtalmologie de l’hôpital de Baie-Comeau (ou encore de son service d’urgence), celles qui ont été infectées dans la communauté et le personnel soignant touché.

« On est de nature optimiste. On a fait nos représentations. Tous les critères que la loi exige de quelqu’un qui veut représenter plusieurs personnes sont respectés, selon nous », soutient Me Marc Boulanger, pour la poursuite.

D’autres détails à venir.

 

 

 

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