La Côte-Nord doit avoir son centre, plaide le PQ

Par Steeve Paradis 28 octobre 2017
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Véronique Hivon juge « inacceptable » le fait que la Côte-Nord ne dispose pas encore de son centre de justice de proximité. Photo Le Manic

Véronique Hivon juge « inacceptable » le fait que la Côte-Nord ne dispose pas encore de son centre de justice de proximité. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Les palais de justice de la Côte-Nord seraient fort probablement moins engorgés si la région disposait d’un centre de justice de proximité, a plaidé la députée péquiste Véronique Hivon, de passage à Baie-Comeau la semaine dernière. Elle a notamment pris connaissance des efforts en ce sens de Convergence Manicouagan.

« La justice doit se rapprocher des gens et non pas faire en sorte que les gens doivent aller vers la justice. C’est tellement complexe et il n’y a personne qui souhaite être pris dans des problèmes juridiques », a souligné Mme Hivon, porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice.

« Les centres de justice de proximité, c’est fait pour outiller les gens, (…), pour faire en sorte qu’ils puissent savoir comment se comporter quand il leur tombe une tuile sur la tête », ajoute la députée, estimant « inacceptable » le fait que la région n’ait pas encore ce centre.

Son hôte, le député de René-Lévesque Martin Ouellet, fait quant à lui valoir que cet éventuel centre de justice de proximité devra avoir au minimum deux points de service, un à Baie-Comeau et un autre à Sept-Îles.

« Si on fait juste un service de proximité dans une seule entité, vous aurez rapidement compris que, pour la Côte-Nord, ce n’est pas de faire de la justice de proximité si on demande aux gens de Tadoussac de se rendre à Sept-Îles », a-t-il lancé.

Un centre de justice de proximité, que le député Ouellet évalue à 300 000 $ pour la Côte-Nord, a pour mission de promouvoir l’accès à la justice par des services d’information juridique, de soutien et d’orientation vers les ressources appropriées déjà existantes.

Vallée des Roseaux

Véronique Hivon, qui est également porte-parole en matière de soins de fin de vie, n’a pas manqué de s’arrêter à la Vallée des Roseaux, particulièrement pour visiter le centre de jour l’Hospitalière, un dossier qu’elle a vu évoluer à titre de ministre déléguée aux Services sociaux sous le gouvernement de Pauline Marois.

« Vous avez une très grande chance dans la région parce que la Vallée des Roseaux est vraiment précurseur avec son centre de jour », a lancé la députée de Joliette, qui dit avoir ressenti « une fierté » en retournant à la maison de soins palliatifs. « Il y a seulement trois centres de jour de ce type au Québec, pour soutenir les personnes qui sont au chevauchement entre le curatif et le palliatif », a-t-elle ajouté.

Mme Hivon, qui a rencontré la presse jeudi après-midi, devait rencontrer vendredi des organismes familles. C’est qu’elle est aussi porte-parole de l’opposition officielle en matière de famille.

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