Prétendue mise sous tutelle – Normand Morin réplique à son adversaire

Par Charlotte Paquet 2 novembre 2017
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Le maire Normand Morin a avalé de travers en lisant les propos tenus par son adversaire dans la course à la mairie de Pointe-Lebel. Photo courtoisie

Le maire Normand Morin a avalé de travers en lisant les propos tenus par son adversaire dans la course à la mairie de Pointe-Lebel. Photo courtoisie

Baie-Comeau – Les finances de la municipalité de Pointe-Lebel sont plus saines que jamais, martèle le maire sortant, Normand Morin, qui a avalé de travers, la semaine dernière, en apprenant que son adversaire dans la course à la mairie prétendait le contraire en allant même jusqu’à parler d’une éventuelle mise sous tutelle.

« La municipalité en tutelle? Bien voyons donc, on n’a jamais eu une aussi bonne situation financière. C’est incroyable. Il n’est au courant de rien », commente-t-il au sujet des propos tenus par Jean-Roch Barbeau dans les pages du Manic.

Selon celui qui réclame un deuxième mandat au poste de maire, le taux de la taxe foncière, qui était à 1,22 $ par tranche de 100 $ d’évaluation lors de son élection en 2013, a été abaissé à 1,16 $ en 2014 et gelé pour les deux années suivantes.

Cela n’a pas empêché la municipalité, dit-il, d’enregistrer un surplus de 32 000 $ en 2014, un autre de 54 000 $ en 2015 et un troisième de 116 000 $ en 2016, malgré l’ajout de 73 000 $ à la colonne des dépenses cette fois-ci.

« On a réussi à transférer le chemin de la Scierie au ministère des Transports. C’est 15 000 $ en moins de dépenses par année », souligne-t-il tout en notant que l’économie se fera sentir à compter de 2018. « Quand j’ai pris la mairie, on avait 17 500 $ en frais de déplacement par année. On a descendu ça à 5 000 $ », ajoute-t-il.

Concernant la journée que M. Barbeau veut consacrer à chaque mois pour recevoir les citoyens à son bureau afin de les écouter, le maire sortant s’esclaffe en soulignant qu’une telle journée, « ça existe déjà et ils appellent ça une assemblée municipale. On est organisés et avant-gardistes quand même », lance-t-il en riant.

Sa disponibilité

L’aspirant maire Barbeau n’avait pas manqué aussi de souligner aussi que son adversaire, qui avait choisi de ne pas se représenter par manque de disponibilité avant de revenir sur sa décision, s’est tout à coup trouvé du temps.

« Oui, c’est vrai que je ne voulais pas me représenter, mais c’était pour la disponibilité chez nous (dans sa vie privée) et non à la municipalité », explique M. Morin, qui dit avoir trouvé une solution.

Fait à noter, même s’il s’était engagé à faire une campagne sans dénigrement, le maire sortant affirme être incapable de ne pas réagir aux propos de son adversaire.

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