La gestion des matières résiduelles intéressent les gens

Par Charlotte Paquet 5 novembre 2017
Temps de lecture :
On aperçoit les jeunes du Baie-Comeau High School et leurs accompagnateurs, vendredi, lors de la visite des installations. Photo courtoisie

On aperçoit les jeunes du Baie-Comeau High School et leurs accompagnateurs, vendredi, lors de la visite des installations. Photo courtoisie

Baie-Comeau – La Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan (RGMRM) a enregistré un beau succès avec la première activité portes ouvertes de son histoire, organisée à l’occasion de la Semaine québécoise de réduction des déchets tenue du 21 au 29 octobre.

Les citoyens ne se sont pas fait prier pour aller jeter un coup d’œil aux installations de la rue Léonard-Schlemm et à s’informer des façons de faire mises en place pour gérer les matières résiduelles. L’organisme a atteint et même dépassé ses objectifs de participation à chacune des quatre périodes d’une heure inscrite à l’horaire de la semaine.

Selon Janie Lezoma, coordonnatrice en environnement à la RGMRM, la cible était de 12 visiteurs par période. « On s’était dit qu’avec 10, on serait satisfait », précise-t-elle. Or, l’objectif a été atteint à deux reprises et dépassé à deux autres. Vendredi dernier, une vingtaine d’élèves du Baie-Comeau High School et quelques adultes ont pris part à la tournée.

Après la projection d’une vidéo expliquant les différentes étapes dans la gestion des matières résiduelles, les participants sont partis à la découverte du centre de transfert, de l’écocentre, de l’atelier d’ébénisterie et de mécanique ainsi que du magasin de réemploi.

Arrivée des matières

Au centre de transfert, les gens se sont familiarisés avec l’arrivée des matières recyclables provenant de la collecte et leur mise en ballots à l’aide d’une presse en vue de leur transport dans un centre de tri à Lévis.

À l’écocentre, ce fut l’occasion d’en apprendre plus sur la procédure suivie lorsque des citoyens se présentent avec des pneus, des matériaux de construction ou d’autres matières dont ils veulent se départir d’une bonne façon pour l’environnement.

La visite de l’atelier d’ébénisterie et de mécanique a permis de réaliser qu’une deuxième vie pouvait être donnée à des objets ou des matériaux dont les gens se départissent, parfois avec une petite réparation ici ou encore une transformation plus majeure là.

Enfin, le magasin de réemploi permet de mettre en vente tout ce qui a été retapé et offre aussi une vitrine à des artistes et des artisans de la région.

Partager cet article