Ma Ville Ma Voix porte ses fruits, estiment ses responsables

Par Steeve Paradis 6 novembre 2017
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Le maire Claude Martel, Mathieu Pineault de la Ville de Baie-Comeau, Éric Lavoie d’Alcoa et Ève Ferguson de la RMBMU ont présenté un bilan des cinq ans de la démarche Ma Ville Ma Voix. Photo Le Manic

Le maire Claude Martel, Mathieu Pineault de la Ville de Baie-Comeau, Éric Lavoie d’Alcoa et Ève Ferguson de la RMBMU ont présenté un bilan des cinq ans de la démarche Ma Ville Ma Voix. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Sans surprise, les responsables de Ma Ville Ma Voix ont dressé la semaine dernière un bilan positif après cinq ans de cette démarche citoyenne, qui a permis de faire naître 43 projets de toutes sortes dans la communauté.

Initiée en 2011 et officiellement créée l’année suivante, l’ambition première de la démarche Ma Ville Ma Voix était d’innover en plaçant le citoyen au centre des projets en développement durable qui seront créés. Depuis, il y a eu huit forums citoyens, 650 citoyens consultés lors de ces forums et 43 projets mis de l’avant.

Parmi ces projets, soulignons à titre d’exemple le skateparc de Baie-Comeau, le festival Eau Grand Air, le sentier des embruns et les marchés publics.

À ses derniers jours comme maire de Baie-Comeau, Claude Martel s’est rappelé les années de son premier passage à l’hôtel de ville, de 1994 à 2002. « À l’époque, c’était une bibitte dont on ne parlait pas souvent, le développement durable », a déclaré l’édile, qui a notamment salué l’engagement d’Alcoa, « qui s’est impliquée royalement » à son avis. Aujourd’hui, Baie-Comeau a l’ambition de devenir une référence au Québec en matière de participation citoyenne.

Le nerf de la guerre étant bien souvent le financement, Ma Ville Ma voix a véritablement pris son envol lors de l’arrivée d’Alcoa et de son Fonds Aluminerie de Baie-Comeau pour les collectivités durables, qui a investi jusqu’à présent 1,4 M$ dans les projets soutenus, projets d’une valeur totale de 3,7 M$.

L’implication de tous

Le directeur général de l’aluminerie, Éric Lavoie, a souligné que les résultats récoltés jusqu’ici témoignent de l’impact de l’investissement, tout en faisant valoir que pour connaître le succès, ça prend aussi « des citoyens qui s’engagent et un accompagnateur de premier plan » avec la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU).

« La réserve accompagne le promoteur le temps que son idée devienne un projet structuré », a lancé Ève Ferguson, chargée de projets et des communications à la RMBMU.

L’organisme, aussi responsable de l’organisation des forums citoyens, est à terminer la conception de huit capsules vidéo qui mettront en vedette autant de projets-phares issus de Ma Ville Ma Voix. Ces capsules seront diffusées sur les réseaux sociaux.

Au cours de ces dernières années, le développement durable et la protection de l’environnement ont donc fait de grands pas dans la région, mais il reste encore beaucoup à faire, comme l’a souligné le maire Martel.

« C’est difficile de changer les comportements, même ici à la Ville », a-t-il soutenu. Il prend pour exemple les camions dont le moteur tourne même s’ils sont à l’arrêt, un comportement qu’on voit encore malheureusement assez souvent chez bien des citoyens aussi, pourrait-on ajouter.

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