La MRC adhère sans hésiter à la coalition Union 138

Par Steeve Paradis 1 Décembre 2017
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La MRC de Manicouagan a adhéré à la coalition Union 138, une initiative démarrée en Haute-Côte-Nord et dans Charlevoix. Photo Le Manic

La MRC de Manicouagan a adhéré à la coalition Union 138, une initiative démarrée en Haute-Côte-Nord et dans Charlevoix. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Comme plusieurs autres organisations, la MRC de Manicouagan a adhéré à la coalition Union 138, qui cherche à rendre « sécuritaire et efficiente » la 138 sur la Côte-Nord et dans Charlevoix.

Initiée par le maire de Saint-Siméon et préfet de la MRC de Charlevoix-Est, Sylvain Tremblay, le chef des Innus d’Essipit, Martin Dufour, et le président de la scierie Boisaco, Steeve St-Gelais, la coalition entend mettre de la pression sur les gouvernements pour améliorer cette route.

« On sent que les citoyens de la Côte-Nord sont écœurés par cette situation, les entreprises aussi. Il est vraiment temps de passer à une autre étape », a fait valoir le préfet Marcel Furlong pour expliquer l’adhésion de la MRC à la coalition.

Dans la résolution adoptée par les élus pour adhérer à Union 138, on retrouve pas moins de 34 considérants. On signale entre autres que la 138 est l’unique route nationale à ne pas être reliée dans sa totalité, qu’elle est « sous-exploitée, mal entretenue ou peu considérée » et que le gouvernement québécois n’a pas prévu l’amélioration des infrastructures routières dans sa mise en place du Plan Nord.

On indique également que le développement du Labrador doit se faire par le prolongement de la 138 et que près d’un milliard de dollars ont été dépensés pour la réfection de la route 175 entre Québec et Saguenay.

Le pont

Évidemment, le pont sur le Saguenay à la hauteur de Tadoussac fait partie des revendications d’Union 138. La MRC rappelle que l’absence d’un pont nuit au commerce, au tourisme et à la fluidité de la circulation.

Gaston Lessard, un citoyen présent à la séance du conseil de la MRC, a salué le geste des élus et a indiqué que les gens devront se manifester plus clairement s’ils désirent avoir le fameux pont.

Le citoyen a aussi affirmé que les emplois reliés aux traversiers à Tadoussac et Baie-Ste-Catherine ne doit pas être un argument béton en défaveur du pont. « Est-ce que 135 personnes vont bloquer le développement économique de la Côte-Nord? », a-t-il lancé.

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