Martine Salomon accusée de harcèlement criminel

Par Steeve Paradis 22 janvier 2018
Temps de lecture :

Baie-Comeau – La conseillère municipale du quartier Saint-Georges, Martine Salomon, a été formellement accusée lundi au palais de justice de Baie-Comeau de harcèlement criminel. Elle a plaidé non coupable.

Les gestes reprochés à Mme Salomon se seraient produits le 9 novembre dernier dans le district judiciaire de Joliette, plus précisément à Saint-Michel-des-Saints, lors d’un événement en lien avec l’industrie touristique.

Selon l’acte d’accusation, Martine Salomon aurait harcelé la victime, Isabelle Gagné, sans se soucier si cette dernière se sentait harcelée ou non, au point « de lui faire raisonnablement craindre pour sa sécurité ou celle d’une de ses connaissances ».

Fait à souligner, les événements en question se seraient déroulés à peine quatre jours après l’accession de Mme Salomon à la table du conseil municipal de Baie-Comeau, elle qui en est à une première incursion en politique.

Aucun commentaire pour l’instant du côté de la Ville de Baie-Comeau, qui s’est toutefois dit au courant de l’accusation. Le porte-parole, Mathieu Pineault, a souligné qu’advenant un éventuel verdict de culpabilité, la municipalité s’en tiendra à la loi « pour voir quelles seront les suites à donner quant à son droit de continuer de siéger comme conseillère ».

Le maire Yves Montigny a aussi réservé ses commentaires dans ce dossier. « C’est une situation personnelle pour Mme Salomon qui mérite qu’on s’en préoccupe dans mon rôle de maire, mais c’est vraiment une situation personnelle », a souligné M. Montigny en mesurant ses propos. Il a précisé qu’elle n’était pas dans l’exercice de ses fonctions de conseillère lorsque se seraient produits les faits reprochés. Elle n’était pas encore assermentée non plus, a-t-il dit.

Le maire n’a pas manqué de rappeler que l’accusée a droit à la présomption d’innocence, comme tout autre citoyen dans la même situation.

Le dossier de Martine Salomon reviendra devant la cour le 20 février.

Avec Charlotte Paquet

Partager cet article