Un promoteur lorgne l’édifice Le Cartier pour héberger des ainés

Par Charlotte Paquet 31 janvier 2018
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Deux des cinq étages de l’édifice Le Cartier, situé sur le boulevard La Salle à Baie-Comeau, sont complètement vides. Photo Le Manic

Deux des cinq étages de l’édifice Le Cartier, situé sur le boulevard La Salle à Baie-Comeau, sont complètement vides. Photo Le Manic

Baie-Comeau – Un promoteur a l’œil sur une partie de l’édifice Le Cartier à Baie-Comeau afin d’y offrir des services d’hébergement et de soins de santé à des personnes âgées en perte d’autonomie. Et il n’est pas dit qu’un jour, l’actuel immeuble à bureaux ne serait pas converti dans son entièreté en résidence pour cette clientèle.

L’édifice Le Cartier est situé au 235, boulevard La Salle. Actuellement, deux de ses cinq étages sont complètement vides. Il s’agit du troisième et du cinquième. Les trois autres étages sont occupés notamment par la Commission des normes, de l’équité, de la sécurité et de la santé du travail (CNESST) et le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC).

À la demande du promoteur, qui souhaite conserver l’anonymat pour le moment, la Ville de Baie-Comeau a modifié son règlement de zonage afin de permettre l’usage comme établissement de soins infirmiers et de soins pour des bénéficiaires résidents.

Selon le maire Yves Montigny, cette modification doit permettre au promoteur de poursuivre les négociations avec le propriétaire de l’immeuble, en l’occurrence la Corporation Washkahegan, dont le siège social se trouve à Dolbeau-Mistassini au Lac-Saint-Jean. La conclusion des pourparlers permettra de savoir si le projet est viable.

La conciliation entre la nouvelle vocation d’hébergement et celle d’édifice à bureaux peut surprendre. Mais comme le souligne le maire, rien ne dit que dans des étapes ultérieures, l’entrepreneur ne souhaiterait pas transformer l’entièreté de l’immeuble Le Cartier en résidence pour personnes âgées. « Il voit lui aussi la courbe du vieillissement. Éventuellement, il pourrait peut-être le remplir avec des gens qui ont besoin d’hébergement », indique-t-il.

Le Manic a tenté de joindre le président-directeur général et responsable de la construction et de la gestion de projets au sein de la Corporation Washkahegan, Gilles Bérubé, mais son retour d’appel était toujours attendu à la tombée du journal.

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