Pas de « crise du recyclage » dans la région, assure la Régie

Par Steeve Paradis 1 mars 2018
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Photo archives Le Manic

Baie-Comeau – S’il y a une « crise du recyclage » à certains endroits au Québec, la Régie de gestion des matières résiduelles de Manicouagan (RGMRM) assure qu’elle ne sévit pas ici. L’organisme a d’ailleurs pris la peine de sortir publiquement pour le faire valoir.

Dans un communiqué, la RGMRM signale que les nouvelles réglementations chinoises en matière de récupération de papier journal, plus sévères, ont en effet affecté certains centres de tri, incapables de répondre aux exigences. Ce n’est pas le cas ici, promet-on à la Régie.

« Les citoyens entendent et lisent des choses sur la crise du recyclage, mais pour la Manicouagan, ça ne nous touche pas. Les matières acceptées dans le bac bleu sont recyclés à 100 % », a assuré Carolyn Thibault, la coordonnatrice en environnement de l’organisme.

Ces matières recyclables sont expédiées et traitées au centre de tri de Société VIA de Lévis. Ce dernier a récemment investi afin d’améliorer la qualité du tri des matières recyclables.

Aux dires de la coordonnatrice, ces investissements ont porté fruit car l’entreprise d’économie sociale et solidaire n’est plus dépendante de la Chine.

Le papier journal provenant du centre de tri de Baie-Comeau est aujourd’hui expédié en Indonésie, en Corée du Sud, aux États-Unis et en Ontario.

Quant aux autres matières recyclables que sont le carton, les métaux, les plastiques et le verre, elles sont toutes vendues par Société VIA à des entreprises québécoises, a ajouté Mme Thibault.

Impact ou non?

Pour l’instant, difficile à dire si la « crise du recyclage » affectera à la baisse la quantité de matières récupérées lors de la collecte du contenu des bacs bleus.

Toutefois, Carolyn Thibault soutient ne pas avoir vu d’impact négatif pour l’instant puisque la RGMRM a récolté plus de matières en 2017 qu’en 2016.

La coordonnatrice en environnement rappelle qu’au passage, les gens doivent porter attention à ce qu’ils mettent dans le bac bleu et s’assurer que la matière en question est bien récupérable et recyclable.

« Ça va de mieux en mieux à ce chapitre, l’Escouade verte Manicouagan fait une différence là-dessus, mais il y a encore des matières qui se retrouvent dans le bac bleu et qui ne devrait pas y être », souligne Mme Thibault en conclusion.

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