Table régionale de concertation des aînés – L’amélioration des conditions de vie, toujours la priorité

12 mai 2018
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En point de presse tenu à Sept-Îles mercredi dernier, Jude Brousseau et Micheline Anctil, respectivement coordonnateur et présidente de la Table régionale de concertation des aînés de la Côte-Nord, ont dévoilé les grandes lignes de deux projets majeurs en lien avec la mission de la Table régionale. Photo Le Nord-Côtier

En point de presse tenu à Sept-Îles mercredi dernier, Jude Brousseau et Micheline Anctil, respectivement coordonnateur et présidente de la Table régionale de concertation des aînés de la Côte-Nord, ont dévoilé les grandes lignes de deux projets majeurs en lien avec la mission de la Table régionale. Photo Le Nord-Côtier

Forestville – Deux grands projets animent les membres de la Table régionale de concertation des aînés de la Côte-Nord dans la démarche de mobilisation visant à améliorer les conditions de vie des aînés. Un quatrième événement régional incontournable et des activités de transfert des connaissances sont au programme pour les six prochains mois, afin de supporter les communautés de la Côte-Nord.

L’événement se tiendra les 25 et 26 octobre au pavillon Mance de Baie-Comeau. Des aînés activement impliqués dans les concertations de la Côte-Nord, des acteurs de développement économique et social, des élus municipaux et les professionnels qui œuvrent auprès des aînés sont invités à y participer.

En lever de rideau, une conférence du démographe Yves Carrière, professeur agrégé à l’Université de Montréal. Lui qui a fait du vieillissement des populations une spécialité est invité à répondre à la question : les communautés doivent-elles s’adapter au vieillissement de leur population?

Autre séquence de l’événement régional qui rassemblera une centaine de personnes, est la mise à jour des actions et initiatives de la quarantaine de signataires de L’Alliance en faveur de l’amélioration des conditions de vie des aînés. Suivront des échanges sur les acquis, les enjeux et les défis de la démarche qui souhaite mobiliser le plus grand nombre d’acteurs en soutien aux aînés.

Enfin, avec la chercheure Émilie Raymond, professeure agrégée à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval et chercheure au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale, il sera question de ce « grand rendez-vous collectif » que représente la participation sociale des aînés. Elle mettra la table aux actions devant être mises en œuvre pour soutenir la participation sociale des aînés dans nos communautés, « un défi personnel et collectif incontournable », écrit-elle.

Dans les derniers mois, des travaux importants ont été réalisés en étroite collaboration avec l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval. Le travail accompli a mené à des portraits statistiques des conditions de vie des aînés pour chacune des municipalités, chacun des territoires de MRC et pour la région.

Ces portraits réalisés à partir de 56 indicateurs, associés à des séances de concertation qui se sont tenues dans cinq des six MRC de la Côte-Nord ont amené notamment l’identification de six grandes priorités régionales. « C’est pour faciliter l’appropriation de ces connaissances qu’une équipe de professionnelles sillonnera la Côte-Nord dès l’automne prochain », précise Jude Brousseau, coordonnateur de la Table régionale de concertation des aînés.

Contribution collective

« Nous comptons sur la contribution de tous pour produire à partir de l’événement régional et des activités de transfert des connaissances, issus d’une démarche unique au Québec rappelons-le, les outils utiles aux communautés pour leur permettre de relever les défis que pose le vieillissement de nos populations », ajoute la présidente de la Table, Micheline Anctil.

Cette dernière signale également en conclusion que « l’événement régional d’octobre est un rendez-vous incontournable pour quiconque s’intéresse au vieillissement de sa population, au potentiel découlant de cette réalité et aux adaptations qui deviennent nécessaires. De même, pour que Vieillir et vivre dans sa communauté, dans son milieu de vie soit un choix possible, des gestes doivent être posés dont le premier est certainement celui de bien connaître la situation des aînés, leurs besoins et leur vécu pour guider l’action ».

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