Baie-Comeau – Les regroupements d’achats proposés par l’Union des municipalités du Québec (UMQ) à ses membres sont un modèle duquel devraient s’inspirer les grandes entreprises ou organisations qui regroupent leurs achats en les centralisant dans les grands centres, au détriment des fournisseurs locaux.
C’est du moins l’avis du maire de Baie-Comeau, Yves Montigny. Il l’a émis la semaine dernière, à la suite de l’adoption par le conseil municipal d’une résolution sur le renouvellement d’une entente de trois ans avec l’UMQ pour un achat regroupé de pneus neufs et de pneus rechapés.
Cette entente assure à la Ville des prix compétitifs, mais auprès d’un fournisseur local. Le même modèle prévaut dans les autres municipalités. « C’est un bel exemple d’achat regroupé qui favorise l’achat local », n’a pas manqué de souligner l’élu au terme de la séance du conseil.
Pourquoi les sociétés d’État ou les grands donneurs d’ordre ne fonctionneraient-ils pas de la même façon, s’interroge le maire. Il n’a pas manqué de citer en exemple le cas d’Hydro-Québec qui, a-t-il rappelé, s’apprête à octroyer « des contrats à grands coups de millions avec un seul fournisseur possible ».
Cette façon de faire « fait que c’est un seul grand fournisseur, quelque part dans les grands centres, qui va fournir pour tout Hydro-Québec au Québec », déplore-t-il
Il n’y a pas qu’en matière de pneus que l’UMQ coordonne des achats regroupés. Les approvisionnements en chlore, en sel de voirie et en essence en font notamment partie. Et chaque fois, l’achat local est favorisé en autant que le produit est effectivement disponible dans les municipalités visées.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.